La princesse Elisabeth s’exprime pour la première fois devant la presse

Visite de Mathilde et Elisabeth chez les Massai, le 27 juin 2019 © Belga

La reine Mathilde a rencontré, jeudi, dernier jour de sa visite officielle au Kenya, une communauté Massaï, qui habite à une cinquantaine de kilomètres de la frontière tanzanienne. À l’issue de cette visite, la princesse Elisabeth a pris un moment pour répondre aux questions de la presse. Il s’agit de la toute première fois que la duchesse de Brabant s’entretient avec des journalistes.

La princesse Elisabeth a notamment décrit l’impact que cette mission organisée par l’Unicef a eu sur elle et ce qu’elle en a retenu. « C’est ma première visite dans un pays d’Afrique de l’Est et j’ai ressenti beaucoup de choses. Ca a été une expérience intense et unique pour moi. »

En images: La reine Mathilde et la princesse Elisabeth chez les Massaï

Visite de Mathilde et Elisabeth chez les Massai, le 27 juin 2019
Visite de Mathilde et Elisabeth chez les Massai, le 27 juin 2019© Belga Images

La duchesse de Brabant s’est dite « très touchée » par la situation des enfants vivant dans le camp de réfugiés de Kakuma qu’elle a visité mardi. « Ils sont si petits et fragiles mais ils ont déjà vécu tellement de traumatismes dans leur vie. La rencontre avec des filles de mon âge m’a également beaucoup émue. Elles mènent une vie si difficile et ont déjà vécu tant de situations compliquées. Pourtant, elles ne perdent pas courage et font preuve d’énormément de persévérance », a commenté la princesse héritière.

« Au cours de cette visite, j’ai pu me rendre compte du travail mené par des organisations humanitaires telles qu’Unicef et l’impact que les travailleurs sociaux ont sur la communauté. De plus en plus de filles peuvent aller à l’école et la mentalité est lentement en train d’évoluer concernant les mutilations génitales et le mariage précoce des enfants », a poursuivi l’aînée de la Reine Mathilde.

À l’âge de 12 ans, la princesse Elisabeth, qui étudie actuellement au Pays de Galles, avait fait forte impression en prononçant un discours dans les trois langues nationales lors d’une cérémonie de commémoration de la Première Guerre mondiale à Ploegsteert (Comines-Warneton, Hainaut). Mais elle n’avait jusqu’ici encore jamais accordé d’interview à la presse.

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