La recrudescence du dogging, autre conséquence d’un Brexit sans accord
La dernière Convention du Parti conservateur britannique a mis en lumière l’une des inquiétudes liées à la perspective d’un Brexit sans accord : en cas de longues files aux postes-frontières, le nombre de routiers coincés dans leur camion pourrait entraîner une recrudescence du » dogging » – sorte de sport national, un poil plus interlope que le cricket, qui concerne la pratique du sexe en public.
Le mot viendrait du toutou que l’on s’en va promener, avec la ferme intention de trouver une occasion de se rincer l’oeil, et plus si affinités.
En ces temps sombres où l’Albion paraît privilégier la voie du repli sur soi, on peut franchement se féliciter de voir le pays valoriser les distractions collectives. Et, alors même que leur leader, Boris Johnson, semble empêtré dans les liens tissés avec une plantureuse entrepreneuse-pole-danseuse, d’aucuns se féliciteront de voir les Conservateurs se passionner pour des questions de moralité et, plus de trois ans après le vote du Brexit, d’enfin prendre à bras-le-corps les sujets qui comptent.
Ainsi, au ministre du gouvernement qui cherchait à savoir si ce type d’activité avait cours sur le continent, nous sommes heureux d’apprendre que certains pays – Danemark, Allemagne, Pays-Bas – autorisent, dans certains cas, la publicité des ébats extérieurs. On ne sait jamais que cela rende l’Europe plus sympathique aux yeux de certains Brexiters.
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