L’année 2022 de Gaëtan Servais, SEO du groupe Noshaq et responsable du grand retour des Ardentes

Chemise noire en popeline de coton et pantalon de smoking, Jean-Paul Knott.Veste en velours écru, Zara.Gourmettes et bagues, Atelier 11. Derbys, Fratelli Rossetti. Montre en métal argenté, Tag Heuer. © LALO & EVA
Kathleen Wuyard
Kathleen Wuyard Journaliste & Coordinatrice web

Malgré un contexte bousculé, le plat pays qui est le nôtre a encore atteint des sommets cette année. Comme avec Gaëtan Servais qui a signé le retour en fanfare du festival Les Ardentes, cet été à Liège.  

Comment s’est passé ce retour après deux ans d’absence, dans un nouveau lieu qui plus est?

Je rêvais d’un festival à Liège depuis 1990 déjà, et dès 2012, cinq ans après le lancement des Ardentes, j’ai dit à Fabrice Lamproye, avec qui je les ai créées, qu’il fallait un festival «Champions League» en Wallonie. La Belgique compte énormément de beaux festivals, mais jusqu’ici, tous les rendez-vous d’envergure internationale étaient en Flandre. En faisant le pari de centrer les Ardentes sur les musiques urbaines, on a démontré que la Wallonie pouvait aussi attirer un public venu du monde entier. Grâce à l’ampleur prise par l’événement, 2022 aura été une année peut-être encore plus marquante que celle de la création du festival en 2006 car on a relevé le défi de le mettre sur la carte mondiale.

C’est une forme de consécration pour vous?

On s’est tous pris une claque, parce qu’on ne s’attendait pas à ça. Cette édition a été très difficile à organiser, entre la sortie du Covid, le secteur de la production musicale à la ramasse et les défis de ce nouveau lieu à investir. Mais on s’est retrouvés face à un public très jeune et multiculturel à l’énergie contagieuse: même les journalistes flamands présents sur place ont reconnu qu’on ne retrouvait pas une ambiance pareille dans le nord du pays. Dans l’inconscient collectif, les fans de musique urbaine sont un public difficile, un peu ghetto, mais dans les faits, c’est tout le contraire, ils sont non seulement hyper civiques mais aussi très investis dans les concerts qu’ils vont voir. Davantage que le nombre de festivaliers présents, le plus impressionnant pour moi a été de voir les personnes qu’on a réussi à fédérer. On a mis sur pied un événement culturel pour un public qui n’existe pas ailleurs.

Noël et Nouvel An sont à mes yeux un moment joyeux et festif de rassemblement, bien nécessaire à mon équilibre mental en cette période. Par contre, je n’aime pas tant l’injonction à se faire des cadeaux à Noël, j’adore gâter mes proches, mais pas quand je me sens obligé de le faire.

Gaëtan Servais

Les fêtes seront une jolie occasion de célébrer ce succès?

Je ne suis pas fan de l’hiver, je n’aime pas qu’il fasse noir quand j’arrive au bureau et quand je le quitte, et pour moi, les fêtes sont une éclaircie dans la grisaille. Noël et Nouvel An sont à mes yeux un moment joyeux et festif de rassemblement, bien nécessaire à mon équilibre mental en cette période. Par contre, je n’aime pas tant l’injonction à se faire des cadeaux à Noël, j’adore gâter mes proches, mais pas quand je me sens obligé de le faire. Du coup, je dirais que je préfère plutôt le Nouvel An, d’autant que cette fois, je le célébrerai sous le soleil des Canaries, dans la famille de ma compagne.

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