Plus que quelques mois, voire semaines, pour être belle en maillot. Mince! Heureusement, la promesse d’atteindre cet objectif annuel est renforcée par les crèmes amincissantes, qu’elles soient anti-cellulite, anti-capitons, fermeté ou raffermissantes. Mais une question est sur toutes les lèvres: est-ce que ça marche vraiment ?
» Oui, mais comme pour tout traitement, il faut suivre la prescription et l’utiliser tout le temps puisque la cellulite n’a rien de saisonnier, répond Aurélie Guyoux, directrice scientifique d’ETAT PUR. Si une femme n’y pense que de temps en temps, ça ne marchera pas. Un amincissant doit être appliqué deux fois par jour, matin et soir, toute l’année. Pour qu’il soit efficace, il faut qu’il contienne de la caféine, le meilleur ingrédient anti-cellulite avec une action ciblée anti-graisse. La caféine doit être concentrée à sa dose efficace, à savoir 5 %. En-dessous de 5 %, elle n’est pas vraiment active et au-dessus, la peau commence à saturer. Il y a plusieurs formes de caféine. Pour qu’elle pénètre dans la peau et pour qu’elle agisse là où la peau en a vraiment besoin, la caféine utilisée doit se présenter soit sous forme de molécule de synthèse soit sous forme d’extrait végétal « .
Inégaux face à la graisse
Un peu, beaucoup, énormément … Pourquoi nous ne sommes pas tous égaux face aux capitons et, donc, au stockage des graisses ? Car le développement excessif de la masse grasse est le résultat de nombreux facteurs génétiques et environnementaux. Un ou plusieurs gènes influenceraient la masse corporelle ainsi que les masses de graisses fémorales (cuisses-hanches) ou abdominales. Il ne faut pas oublier non plus que l’aptitude à stocker les graisses fémorales est un caractère sexuel de la femme. Cette graisse sert à préparer les grossesses et à assurer la sécurité nutritionnelle des enfants. On n’a donc pas le choix et il faut accepter un certain niveau de rondeurs dans cette zone anatomique.
Différents types de cellulite
Il est aussi bon de savoir qu’il n’y a pas un seul type de cellulite, mais plusieurs. » La forme adipeuse est la plus courante, explique Aurélie Guyoux. Souple et indolore au pincement, elle est localisée sur les hanches et sur les fesses. Dans ce cas, un traitement à la caféine est souverain. On obtient de très bons résultats mais pas avant quinze jours. Ensuite, la cellulite fibreuse ou incrustée est plus dure au toucher et peut être douloureuse. Il s’agit d’un type de cellulite ancien et profond, notamment chez les femmes qui l’ont négligée par manque d’entretien. Souvent, la sédentarité y joue un rôle important. Les adipocytes grossissent, la peau épouse ces » ballons » dans les couches profondes en compressant les fibres de collagène. C’est un cercle vicieux et il est plus difficile d’agir sur les » vieilles » graisses accumulées.
Enfin, la cellulite » aqueuse « , liée au problème d’infiltration et de rétention d’eau, touche environ un tiers des femmes. Elle est présente un peu partout, aussi sur les mollets et les bras et s’accompagne du phénomène des jambes lourdes. La bonne solution consiste à dormir avec des jambes surélevées et à la traiter avec des actifs qui ciblent la circulation, notamment l’escine (extrait de marron d’Inde).
Se masser en appliquant sa crème ?
» Oui, le massage peut aider, mais il n’est pas nécessaire, conclut Aurélie Guyoux. Le palper-rouler est le plus efficace car il casse la graisse et draine les tissus. Du coup, on améliore la circulation et l’évacuation des lipides et on lisse la peau. Pour mettre toutes les chances de son côté, il faut agir en parallèle sur tous les facteurs pour que la cellulite ne se réinstalle pas. Une activité physique minimale est indispensable. Le vélo, la course à pied et la natation sont les meilleures disciplines car elles aident à brûler les graisses et raffermissent la silhouette. Sans oublier les exercices classiques ciblés » abdos-fessiers « , ainsi que le trampoline, la descente à pied des escaliers et, surtout, la corde à sauter, excellent exercice ciblé cellulite. Il faut renforcer les muscles sans augmenter leur volume « .
Barbara Witkowska
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