– GUILLAUME HENRY – CHEZ NINA RICCI

 » Ce métier, il le fait parce qu’il est passionné. C’est fondamental pour lui de créer des vêtements et d’habiller les femmes. Et pas seulement une star sur tapis rouge. Il a ce talent d’observer la réalité, de poser la question de la féminité, du charme et de la séduction.  » (Benoît Bethume)

– ALESSANDRO MICHELE – CHEZ GUCCI

 » Sa force vient de la liberté qu’il se donne, avec un peu d’impertinence ou d’inconscience. Et sans doute aussi de la liberté qu’on lui a laissée. Dans cet empire qu’est Gucci, il a imposé sa vision, il y est allé à fond, avec beaucoup de convictions, sans regarder ce que faisaient les autres créateurs, en se posant juste la question de savoir ce qu’est la jeunesse. J’y vois un parallèle avec Hedi Slimane chez Saint Laurent, mais en version italienne, avec les codes de l’élégance de là-bas. Son printemps-été est riche en propositions et d’une fraîcheur totale.  » (Benoît Bethume)

– NICOLAS GHESQUIÈRE – CHEZ LOUIS VUITTON

 » Il est arrivé chez Balenciaga en 1997, au bon moment, parce qu’on n’attendait rien de cette maison à l’époque. Il y allait un peu au culot, avec cette fraîcheur, cette spontanéité et cette liberté qu’on lui connaît. Avec ses convictions et ses envies de faire. Depuis toujours, il travaille  » en famille  » et forme un duo avec Marie-Amélie Sauvé, omniprésente. Il est vraiment dans la recherche et l’inspirationnel, c’est un vrai directeur artistique qui réussit à combiner l’expérimentation du vêtement et une proposition de looks, avec un discours sur l’époque. Avec lui, avec eux, les repères esthétiques ont changé. La rue s’est emparée des créations de Nicolas Ghesquière – le treillis, le chèche à franges, l’esprit collège, la dentelle blanche années 70. Il a transformé la mode de la rue sans faire à proprement parler une mode de la rue, c’est la preuve d’un vrai talent. Qu’il peut continuer à exercer chez Vuitton.  » (Benoît Bethume)

– CHRISTELLE KOCHER – CHEZ KOCHÉ

 » Elle vient de lancer sa marque à 40 ans, elle est le fruit de sa propre histoire, elle a un savoir-faire, un parcours, son produit est abouti, elle est expérimentée et sait où elle met les pieds. L’important est d’avoir quelque chose à dire et de trouver sa place.  » (Lucien Pagès)

– JULIEN DAVID – CHEZ JULIEN DAVID

 » Il fait partie de cette nouvelle génération qui n’a rien de tiède. Qui sait que ce n’est jamais gagné et qui a compris le système. Julien David en connaît les rouages. Et il est le fruit de sa propre histoire : il est français mais a étudié aux Etats-Unis, à New York. Il y a travaillé pour Narciso Rodriguez où il a appris la coupe et pour Ralph Lauren où il a compris la réalité économique. Puis il est parti au Japon où il a découvert l’industrie créative. Du coup, son bagage est riche de cultures et d’expériences et c’est pour cela que sa mode est à la fois différente, créative et très réelle.  » (Lucien Pagès)

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