Renseignements.

Section  » Tourisme  » de l’ambassade d’Afrique du Sud, 26, boîte 8, rue de la Loi, à 1040 Bruxelles.

Tél. : 02 285 44 00. Fax : 02 285 44 02. E-mail : tourism@southafrica.be Internet : www.southafrica.net

Formalités.

Passeport valide au moins 6 mois après la fin du séjour. Aucun visa touristique n’est requis pour les ressortissants de l’Union européenne.

Langues.

Il y a 11 langues officielles en Afrique du Sud, dont l’anglais et l’afrikaans, très facile à lire pour ceux qui parlent le néerlandais, mais pour la compréhension orale, c’est autre chose…

Monnaie.

1 euro = 8,08 ZAR (rand sud-africain). Le réseau bancaire dispose de nombreux distributeurs automatiques. Y retirer de l’argent avec une carte de crédit est beaucoup plus aisé que de changer des euros en rands au guichet d’une agence bancaire.

Vaccins.

Aucun vaccin n’est requis, mais il est prudent de se prémunir contre l’hépatite A et, pour ceux qui voyagent dans la partie orientale du pays (province du nord, Mpumalanga, KwaZulu-Natal), contre la malaria. La bilharziose sévit également dans ces régions, il faut donc éviter les baignades dans les eaux stagnantes. Aux postes frontières du petit royaume du Swaziland, enclavé dans l’Afrique du Sud, des panneaux mettent en garde contre le choléra.

Vaccins.

Le préfixe international de l’Afrique du Sud est le + 27.

Décalage horaire.

Durant notre saison d’été, il n’y a pas de décalage horaire entre Bruxelles et Johannesburg ou Le Cap (un seul fuseau horaire pour l’ensemble du territoire sud-africain). Durant les mois d’hiver, il convient de rajouter une heure à l’heure belge.

Saison idéale.

Pour l’observation des animaux, l’hiver est la saison idéale, mais il est conseillé d’emporter des vêtements très chauds pour résister aux températures matinales et nocturnes, surtout lors des safaris en jeep. Dans la partie orientale du pays, où sont concentrés de nombreux parcs naturels, les températures sont très agréables la journée (entre 20° et 25°C), mais dégringolent la nuit sous la barre des 10°C et flirtent avec 0°C en altitude, notamment dans les montagnes du Drakensberg. Il vous faudra donc beaucoup, beaucoup de courage pour plonger un orteil dans la piscine de votre lodge, même lorsque le soleil est au zénith…

Y aller.

Il n’y a plus de liaison aérienne directe entre Bruxelles et l’Afrique du Sud depuis la disparition de la Sobelair. La plupart des compagnies européennes volent vers Johannesburg. South African Airways (www.flysaa.com), qui décolle notamment de Londres, aura un vol quotidien entre Paris et Jo’burg à partir de février 2005.

Se loger.

L’hébergement est possible dans toutes les réserves, avec des gradations dans le confort : tente, rondavel (hutte ronde avec toit de paille) ou bungalow avec cuisine et salle de bains. Dans les réserves privées, certains lodges sont extrêmement luxueux. Dans les parcs nationaux et régionaux,

l’hébergement est beaucoup moins coûteux, tout en restant confortable. A éviter toutefois : le Mantuma Camp de la réserve de Mkuzi, dont la propreté laisse à désirer.

Coup de c£ur : le Tangala Safari Camp, situé dans la Thornybush Private Nature Reserve. Il se compose de dix chalets circulaires à l’aménagement soigné, tendances ethnique et écologique confondues (ni air conditionné, ni électricité, ni télévision). Le repas du soir se prend autour d’un grand feu de bois, à la lueur des lampes à pétrole.

Tél. : (0)15 793 0321. Fax : (0)15 793 0296. E-mail : reservations@tangala.co.za

Internet : www.tangala.co.za

Se restaurer.

Certains parcs nationaux et régionaux n’offrent aucune possibilité de restauration ou, parfois, des possibilités limitées. La meilleure formule est donc le  » self-catering  » : il faut songer à s’approvisionner avant d’entrer dans le parc (c’est moins cher dehors que dedans) et acheter du charbon de bois pour le  » braai  » û la version locale du barbecue, très prisée des Sud-Africains. La cuisine locale est peu diversifiée û vous n’échapperez pas aux  » toasted sandwiches « , assez proches de nos croque-monsieur û mais s’enrichit de l’apport de plats du monde entier, en particulier les spécialités indiennes dans le KwaZulu-Natal. A goûter absolument : le biltong, viande séchée de b£uf, de koudou ou d’autruche, que l’on déguste comme en-cas.

Voyagistes.

La plupart des tour-opérateurs ont, à leur programme, des circuits en Afrique du Sud. Les circuits-safaris de Terre d’Afrique (www.terredafrique.com) méritent une attention particulière. Cet opérateur travaille notamment avec l’agence bruxelloise « Antipodes ». 483, avenue Louise, à 1050 Bruxelles. Tél. : 02 640 23 23. Fax : 02 647 58 07. E-mail : info@antipodes.be Internet : www.antipodes.be

A rapporter.

Des tissus imprimés aux abords du Kruger Park, une pièce de vannerie en pays zoulou, une  » nguba  » (couverture

de mariage), l’artisanat des Ndebele ou un phacochère sculpté dans un bois tendre sur la route de Hluhluwe- Umfolozi ou Mkuzi. Autre spécialité sud-africaine : ce rugueux papier artisanal fabriqué avec des excréments d’éléphant et… désodorisé, on le reconnaît à l’étiquette Scarab Paper.

A voir.

Sur la route de Johannesburg au Kruger Park, une halte s’impose pour admirer les gorges spectaculaires du Blyde River Canyon, visiter le village minier de Pilgrim’s Rest û qui rappelle la grande époque des chercheurs d’or û et suivre la route des cascades, dont certaines portent des noms de capitales européennes.

A lire.

 » Afrique du Sud « , Guides Voir, Hachette (2004). A préférer au Lonely Planet, dont la fiabilité laisse à désirer (la dernière édition française date de 2000) ;  » Parc National Kruger. Le temps des grandes eaux « , par Brys Bonnal, éditions Larivière (2001). Six mois de traque photographique dans l’intimité de la faune sud-africaine ;  » L’Alliance  » (roman), par James A. Michener, Editions du Seuil (1980). Pour remonter le temps et tout connaître de l’histoire sud-africaine. n

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