L’interchangeabilité, arme anticrise

Le concept d’interchangeabilité des bracelets pour les montres de femmes n’est pas neuf. De toute évidence, la crise aurait dû donner un nouveau souffle à ce principe permettant à ces dames d’avoir plusieurs modèles en un. Sachant cela, il est arrivé plus d’une fois que, devant les vitrines présentant des pièces rares, des amatrices demandent aux représentants de la marque concernée pourquoi tel ou tel modèle n’était pas équipé de liens facilement démontables. Et ceux-ci de répondre que bien des solutions techniques permettant le démontage des bracelets étaient déjà déposées et strictement incontournables. Comme il n’existe pas mille façons d’agir, seules quelques marques – comme Pequignet avec la sensuelle Cameleone, Raymond Weil avec la très urbaine Shine, Tissot avec la nouvelle Sailing Touch, Hamilton avec l’abordable Jazzmaster Auto, ou Gucci avec la U-Play – ont su apporter leur contribution dans ce secteur.

1. U-Play de Gucci.

2. Cameleone de Pequignet.

3. Jazzmaster Auto de Hamilton.

La nacre plus que jamais

En 2010, l’ardoise supplante lentement le carbone en matière de cadran masculin  » branché « . En revanche, la nacre demeure la matière de prédilection des cadranniers lorsqu’il s’agit de s’adresser aux femmes, comme le prouvent les modèles sélectionnés dans ces pages. Démocratisée depuis quelques années, cette matière habille de plus en plus de montres : des plus sport – comme la Clipper Chrono Plongée sertie, de 36 millimètres de diamètre, proposée par Hermès, la Hublot Big Bang Tutti Frutti ou encore la TAG Heuer Carrera Lady – aux modèles très urbains, telle la Ebel Classic Lady Automatique.

1. Lady Diamond de TAG Heuer Carrera.

2. Clipper Chrono Plongée d’Hermès.

3. Big Bang Tutti Frutti de Hublot.

4. New Classic Sport Lady de Ebel.

Des petites tailles chez les grandes

La plupart des maisons présentent cette année au moins un modèle de montre au caractère sportif ou urbain dont la taille réduite des boîtiers s’harmonise plus aisément aux menus poignets féminins. Parmi tous les possibles, les plus sportives choisiront la nouvelle J12 Mini de Chanel, dont le boîtier en céramique high-tech fait tout juste 29 millimètres de diamètre. D’autres, en quête d’un bijou fonctionnel, opteront pour la Rolex Oyster Datejust Lady, dont le boîtier de 31 millimètres arbore un cadran floral. Les urbaines convaincues retiendront peut-être la très ludique Happy Sport Mini de Chopard. Et Candino propose aux plus jeunes d’entre elles de céder à la tentation d’une petite merveille très abordable de tout juste 33 millimètres de diamètre.

1. Rolex Oyster Datejust Lady 31 mm.

2. Candino d-light jour-date.

3. Chopard Happy Sport New Generation Mini.

4. Chanel Horlogerie J12 29 mm.

Le triomphe du glamour

Souvent portées souplement pour suivre les mouvements de leur propriétaire, les montres-bijoux comme la PrimaLuna de Longines ou la Tissot Lovely, conviennent parfaitement pour un usage quotidien. Toutefois, leur traitement délicat incluant fréquemment un discret sertissage de diamants, permet également de les associer à une tenue de soirée. En quelque sorte, ces montres, pensées pour s’adapter à toutes les situations, sont des armes anticrise. Plus sensuelle et joaillière avec son bracelet imitant des dentelles de délicats dessous, la montre Boucheron Crazy Ma Jolie joue indubitablement la carte du glamour en s’inspirant librement de modèles ayant fait les belles heures des golden fifties. Pour s’assurer l’attention de toutes, elle fait siennes l’essentiel des tendances du moment. C’est pourquoi, comme la Mini D de Dior, elle se pare de diamants, fait de l’acier ou de l’or son métal de prédilection, et de la nacre un moyen de capter l’attention de celles appréciant l’irisé de ses couleurs douces ou laiteuses.

1. Mini D de Dior serti neige.

2. Tissot en nacre et diamants.

3. Boucheron en or rose et diamants.

4. PrimaLuna de Longines.

Carnet d’adresses en page 70.

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