Avec l’ouverture partielle du Wiels ce 25 mai (voir détails dans la rubrique expos, p. 74), Bruxelles dispose enfin d’un centre d’art contemporain d’envergure. A quelques jours du coup d’envoi, Weekend a recueilli les confidences d’Anne Pontégnie, directrice artistique et éminence grise de ce magnifique vaisseau de pierre ancré dans les anciennes brasseries Wielemans-Ceuppens.

La dernière fois que vous avez pleuré ?

J’adore pleurer, il y a rarement une semaine qui passe sans une petite larme.

Votre premier geste le matin ?

Un mot : déjà ?

De quoi êtes-vous la plus fière ?

D’être une maman.

En un mot, pour vous, le bonheur, c’est…

Le présent.

Vous ne pouvez pas vivre sans…

Une pince à épiler.

Votre odeur préférée ?

L’iode.

La pire des trahisons…

Ne pas agir en fonction de ses convictions.

La qualité essentielle d’un(e) commissaire en chef ?

L’intuition.

Votre tenue de travail ?

N’importe quoi qui est propre et repassé.

Quel(s) objet(s) emporterez-vous dans votre tombe ?

Je vais attendre encore un peu avant de me décider…

L’artiste que vous rêveriez d’accueillir au Wiels ?

Andy Warhol, vivant, en 1962.

Le dernier roman que vous avez lu ?

 » Vanity fair  » (de William Makepeace Thackeray).

Un mot ou un parfum qui résume l’art contemporain ?

Ce serait dommage qu’il n’y en ait qu’un…

La mode, un art mineur ?

La mode n’a pas besoin d’être un art, elle se porte très bien comme ça.

Stylistes préférés ?

Ceux qui me racontent des histoires : Dries Van Noten, Ann Demeulemeester, Olivier Theyskens, Véronique Leroy et les pantalons de Vanessa Bruno.

Votre cantine à Bruxelles ?

Si je pouvais : le Ciao.

A quelle époque auriez-vous aimé vivre ?

Maintenant.

Vos prochaines vacances, c’est où ?

N’importe où du moment que je ne dois pas prendre l’avion.

Votre remède contre la déprime ?

Nager et parler.

Votre péché mignon ?

Les oursins.

Le compliment qui vous fait chavirer ?

Le prochain.

Votre devise ?

Du possible, sinon j’étouffe.

Où peut-on vous croiser le dimanche ?

Dans un bac à sable.

Si c’était à refaire, que changeriez-vous ?

J’aurais pris le bonheur là où il était.

Vous avez pris un coup de vieux le jour où…

J’ai trouvé que 23 h c’était tard pour aller se coucher.

Le monde d’aujourd’hui, enchanteur ou désenchanté ?

A cheval entre le pire et le possible.

Vous arrêterez de travailler le jour où…

Je ne serais plus en accord avec ce que je fais.

Si vous pouviez changer un aspect

de votre physique, ce serait…

A l’heure actuelle : l’ensemble.

Un scoop, rien que pour Weekend…

Un fantasme : écrire comme Bret Easton Ellis.

Le sujet qui fâche ?

Rien de tel qu’une belle empoignade pour faire germer des idées.

Wiels, Centre d’art contemporain, 354, avenue Van Volxem, à 1190 Bruxelles. Tél. : 02 347 30 33. Internet : www.wiels.org

Propos recueillis par Laurent Raphaël

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