Avec la Toyota iQ, après dix années de suprématie sans partage, la Smart se voit opposée une vraie rivale. Une citadine de poche haut de gamme à la bouille sympathique et bourrée de qualités.

Une concurrente réelle pour la Smart ?

Oui et non. Oui pour son agencement intérieur bien pensé et assez ludique. Par ailleurs, son look extérieur amusant éveille un grand capital de sympathie. Avec un vaste espace à l’avant et moins de 3 mètres de long (2,98 m pour être précise), elle saura se rendre presque indispensable en ville. Toutefois, la Smart comme la iQ sont tout aussi onéreuses. Small is beautifulà mais également cher !

Les différences ?

La iQ se présente comme une vraie quatre places. Ce qui est toutefois assez excessif quand on mesure la surface occupée par les deux places arrière ! Pour un dépannage éventuel de quelques kilomètres et sans bagagesà sans plus. La iQ bénéficie aussi des dernières avancées technologiques en matière de sécurité (pas moins de 9 airbags ont été placés dans ce tout petit format dont un pour la lunette arrière, une première mondiale) et est mieux dotée de série que la Smart. Enfin, nous avons particulièrement apprécié le pétillant moteur 1.0 l essence ainsi que le 1.4 l diesel de 90 chevaux.

Une pure citadine ?

C’est son but premier. On aime donc tout spécialement son petit rayon de braquage, souple et dynamique. Sur les voies rapides, elle est pourtant loin d’être ridicule. Bien lancée sur l’autoroute, elle possède de belles reprises et peut même atteindre les 120 km/h. Le tout sans vibrations et bien collée à la route. Ceci doublé par une petite consommation (un 4 l / 100 km) et des émissions de CO2 réduiteà

A bannir pour un week-end ?

Possibleà mais réservé uniquement pour deux personnes. La banquette arrière pouvant se rabattre entièrement et offrir un volume de coffre égal à celui d’une honnête citadine. Ce n’est toutefois pas la panacéeà Car les objets restent visibles et le cache bagage souple et peu pratique (en option) ne résoudra pas le problème.

Un bémol ?

Son prix, bien entendu, qui commence à 11 690 euros. En la dotant de quelques options, on frise vite les 13 000 euros. Et pourtant, la iQ appâte déjà bien des branchésà qui n’auront pas peur de débourser une telle somme pour frimer en Toyota iQ. A leur profit toutefois, l’Etat offre une ristourne de 15 % sur le prix d’achat de la iQ grâce à ses faibles rejets de CO2à mais seulement 3 % sur le bloc essence si l’on opte pour la transmission automatique CVT, pourtant diablement utile en ville.

Une chanson ?

Come away with me de Norah Jones.

Modèle testé

Toyota iQ 1.0 CVT

Moteur: 1 l – 998 cm3

Consommation moyenne: 4 l / 100 km (chiffre du constructeur)

Émission de CO2: 99 g/km

Prix de base de la voiture testée: 11 690 euros

Chantal Piret

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content