Il dessine les collections Femme de Calvin Klein. Et son appartement new-yorkais témoigne aussi de son talent de couturier. Teintes douces, tissus sensuels, associations raffinées, meubles aux lignes pures et ouvres contemporaines signent un art de vivre d’une élégance innée.

Avant d’assurer la direction artistique des collections Femme du prestigieux label new-yorkais Calvin Klein, qui lui a été confiée en 2003, le Brésilien Francisco Costa a créé des vêtements pour Oscar de la Renta et Gucci. Son talent est unanimement reconnu. Et à l’automne dernier, il a été reçu à la Maison-Blanche, où la première dame des États-Unis, Michelle Obama, lui a décerné le très convoité Prix de design Cooper-Hewitt.

Francisco Costa habite à Murray Hill, l’un des quartiers les plus chics de Manhattan, qui se distingue par le nombre et la splendeur de ses immeubles du xixe siècle. La demeure où le couturier a élu domicile avec son compagnon John DeStefano, passionné par les chevaux, bénéficie, en outre, de vues étonnantes sur tous les monuments des environs, dont la célèbre Pierpont Morgan Library, récemment rénovée par le grand architecte italien Renzo Piano.

Le réaménagement de l’appartement a bénéficié du savoir-faire d’Alex Poma et Leslie Steven, les associés de PomaSteven Design & Architecture.  » Francisco avait une approche sensuelle des matières, se souvient Leslie, un sens inné des couleurs, de l’accord entre les teintes douces – tout ce qui fait d’ailleurs l’allure et le succès des vêtements griffés Calvin Klein.  »  » J’aime beaucoup, par exemple, associer des tissus dans les tons gris et des bijoux en or, confirme le couturier. C’est exactement le mariage que j’ai souhaité chez moi. Les lampes dorées éclairent admirablement les murs ou les tissus gris, et les enrichissent. « 

L’appartement comporte de magnifiques salles de séjour, notamment un vaste salon et une très belle bibliothèque. Sans oublier les espaces privés comme la cuisine, la chambre, la salle de bainsà Le couturier a insufflé à l’ensemble une mise en scène particulièrement élégante. Dans le salon, les décorateurs se sont inspirés d’un cachemire gris, incroyablement discret et doux –  » un murmure « , assurent-ils – que Francisco Costa leur avait procuré. Cette teinte raffinée tapisse les murs, auxquels sont coordonnés sièges, tapis, tentures.

Un parquet de chêne clair, à la fois lumineux et chaleureux, a été posé dans tout l’appartement. Le mobilier, lui, privilégie des pièces pour l’essentiel produites entre les années 30 et 50. Toutes se caractérisent par des nuances caressantes, des formes pures et des lignes d’un classicisme intemporel.  » Ces choix paraissaient simples, se souvient Francisco. Mais, en réalité, ils ont constitué une véritable entreprise car nous désirions aussi trouver des objets évocateurs… Nous voulions, John et moi, que chacun d’eux nous rappelle quelqu’un, quelque chose ou une époque importante de notre vie. Je crois que nous avons réussià  » Superbe : le grand paravent – noir et fauve – acheté par Francisco Costa chez Christie’s. Il avait appartenu au photographe Horst P. Horst, qui l’avait réalisé avec des tissus que lui avait donnés Coco Chanel.

Pour compléter le mobilier, le couturier a réuni une collection d’£uvres d’art très originale. On épingle entre autres un ensemble de dessins de Jeff Koons, des £uvres d’Andy Warhol, des opus contemporains XXL et de spectaculaires portraits réalisés par la jeune photographe turque Pinar Yolaçan.

Par Luxproductions.com

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