Le design industriel est de retour. La preuve : ce style s’affiche plus que jamais aux Puces de Paris, la plus grande concentration de mobilier et objets antiques et vintage d’Europe. Le Vif Weekend a déambulé dans ce merveilleux labyrinthe le temps d’une journée.

MÉLISSA PAUL

Un vent de renouveau souffle sur les Puces de Paris grâce à de nombreux jeunes antiquaires-décorateurs qui n’ont pas froid aux yeux. A l’instar de cette jeune femme de 27 ans qui possède depuis huit mois seulement deux stands, aux marchés Paul Bert Serpette et Jules Vallès, proposant un mélange fastueux de pièces originales comme cette table bleue en céramique des années 80 signée Andrée et Michel Hirlet ou cette boîte en cuivre, une création personnelle.

RÉMY LABERGÈRE ET VINCENT VAUBAN

Le double stand des créateurs de lampes et miroirs Rémy Labergère et Vincent Vauban – à Paul Bert Serpette -, propose une série d’accessoires décoratifs pile-poil dans l’air du temps : du mobilier français, italien et scandinave des années 40 à 70, mais aussi des céramides des fifties.

GABRIEL BOUSQUET

Dans son atelier faisant la part belle aux graffitis, à Paul Bert Serpette, ce Parisien prend même son bain ! Son credo : les pièces métalliques. A l’instar du feu de signalisation dans le coin de la pièce.

JULIEN SÉGARD

Situé au marché Paul Bert Serpette, ce passionné, qui se plaît à mêler dans son antre art et objets vintage ou industriels, met en scène des décorations murales réalisées à partir d’éléments récupérés, tel ce mur en béton du Français Denis Morog (1922-2003), connu pour ses sculptures brutalistes. A côté du commerçant, la petite tête est signée par le Britannique Roy Adzak (1927-1987).

LUIGI ZANONI ET NAWAL BEAUGUITTE

Au marché Vernaison, le duo a fondé, avec quelques amis, la boutique Tombées du camion, qui vend exclusivement des appareils d’éclairage industriel. Dans ce temple de l’électricité  » antique « , on trouve donc tout ce qui peut exister dans ce domaine, de l’ampoule au câble et de l’interrupteur à la prise de courant.

CHRISTOPHE ZARAGOZA

Il a baptisé les reliques industrielles qu’il expose, au marché Dauphine,  » Passé Inoxydable « . Christophe, dont le stand ressemble à une ancienne usine, est assis sur une banquette de train entre des chaises Tolix, un projecteur hollywoodien et des armoires de vestiaire métalliques.

DAVID MAHIEUX

Chez cet antiquaire, à Paul Bert Serpette, des objets de style industriel encore, parfois monumentaux, à l’image de ce grand projecteur de train de la SNCF ou de cette lampe issue d’un phare.

PAR PIET SWIMBERGHE / PHOTOS : WOUTER VAN VAERENBERGH

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content