Bienvenue dans la bulle Bumble, le salon de coiffure du futur. Un concept révolutionnaire qui, au coeur de New York, offre une nouvelle impulsion aux métiers du cheveu.

Carnet d’adresses en page 96.

Embarquez pour un voyage sidéral dans la galaxie du cheveu. L’univers Bumble and Bumble, c’est quatre décennies de savoir-faire, l’excellence de centaines de stylistes et l’innovation d’une légion de chimistes, au service de millions de clients. Prendre rendez-vous à l’académie Bumble and Bumble, au c£ur de New York c’est vivre une expérience d’un nouveau genre. Visite de la fabuleuse capsule en huit étapes.

Un – l’univers. New York,  » metropolis  » vivante et évolutive, épicentre contemporain de la mode, de l’art, du design et du commerce, point de chute unique pour sa diversité, son ethnicité et son éclectisme. Les jeunes talents du monde entier viennent à New York en quête d’inspiration, d’espérance et d’inattendu. Le vaisseau Bumble a établi sa base dans le Meatpacking District, carrefour dynamique des agences de mannequins, des studios de photos et de graphisme, des galeries d’art contemporain, des restaurants et des clubs derniers cris.  » Je veux donner cette opportunité aux personnes qui viennent en formation d’explorer l’architecture, la musique, l’art, l’industrie du film et la mode, explique Michael Gordon, le président fondateur de Bumble. C’est une énergie qu’elles pourront ensuite insuffler dans leurs créations . »

Deux – le capitaine. Michael Gordon est pour ainsi dire tombé dans la coiffure quand il était petit. Il découvre le métier à 10 ans en aidant sa maman, elle-même propriétaire d’un salon. En 1978, le magazine  » Vogue  » le classe parmi les 10 meilleurs coiffeurs de New York. Dans les années 1980, il collabore avec les agences de mannequins Elite et Ford et collectionne les couvertures de magazines. Ses clientes traversent les Etats-Unis pour une  » transformation  » entre ses mains. En 1997, son bol  » Bad Bob  » se voit décerner le prix de la meilleure coupe de l’année. Aujourd’hui, Michael Gordon est à la tête d’une entreprise florissante, mais reste très humble. De petite taille, effacé mais souriant, il est loin de l’image stricte et hautaine que l’on se fait de l’homme d’affaires parvenu. Pour lui, le geste de coiffer est une vocation.  » La coiffure, c’est plus que les m2 d’un salon, martèle-t-il. C’est une passion, un art, un mouvement, une culture, et û pour ceux qui s’y consacrent totalement û un engagement de type religieux.  » Très jeune, Michael Gordon est fasciné par Alexandre de Paris et Antoine, les grands maîtres de la coiffure qui deviennent ses héros, ses mentors. Il leur doit son idée d’une académie du cheveu :  » J’aime éduquer, enseigner, être un modèle pour mon équipe. »

Trois – la matrice. A la fois salon haut de gamme, université de la coiffure, musée du cheveu, boutique et café, la maison Bumble s’étend sur 8 étages et 10 000 m2. Cet espace tout en un est né de l’imagination de Michael Gordon, qui rêvait d’une Mecque dédiée à l’art, à la culture et à l’économie des métiers de la coiffure. Un concept unique en son genre, qui renverse la tendance à l’uniformité dominante aux Etats-Unis.  » Entre les chaînes de café et les chaînes de coiffeurs, on ne fait plus la différence entre une ville américaine et la suivante, explique Eli Halliwel, responsable du marketing chez Bumble. Nous voulions prendre les devants : créer une culture basée sur l’apprentissage et la créativité.  »

Quatre – l’université. Des professionnels du monde entier, associés à la marque Bumble, reçoivent une formation d’une semaine sur ce véritable campus en plein c£ur de New York. Les cours s’adressent aussi bien aux coiffeurs, qu’aux responsables et propriétaires de salons. Au troisième étage, la  » businesss school  » accueille les professionnels désireux de parfaire leurs connaissances en tant que managers, créateurs de produits, publicistes ou stratégistes. A leur disposition, un amphithéâtre de 100 places, des classes dotées d’un équipement multimédia, une bibliothèque, une galerie sur l’histoire de la coiffure, un réfectoire et une terrasse pour se détendre. Au 6e étage, les coiffeurs s’exercent sur plus de 1 000 volontaires par semaine.  » C’est une jam session créative « , s’enthousiasme Michael.

Cinq – le salon. Situé au 7e étage, c’est un peu le 7e ciel de la maison Bumble. Les baies vitrées s’étirent du sol au plafond et offrent une vue panoramique, au sud sur la rivière Hudson et au nord sur la jungle urbaine de Manhattan. La révolution : les miroirs ont été supprimés, pour renforcer la relation entre le client et son coiffeur.  » Dans la vie, vous communiquez différemment quand vous vous trouvez face à la personne, souligne Michael Gordon. Quand je pense aux séances photos avec des mannequins, ou aux défilés de mode, la plupart des bonnes idées en coiffure naissent sans l’aide d’un miroir.  » Les clients de Bumble sont installés dans de hautes chaises de barbier en cuir blanc, pivotant sur elles-mêmes. Les coloristes évoluent dans un espace ventilé, éclairé par des lampes équipées d’une technologie nouvelle qui réplique la lumière naturelle. Tous les matériaux, des lavabos aux portes en métal, sont inédits aux Etats-Unis, donnant une couleur très high-tech à l’ensemble.

Six – les techniques. Chez Bumble, il n’y a pas de coupes mais des visages et des personnalités.  » Je préfère discuter 30 minutes avec mon client, puis passer 5 minutes sur la coupe, que couper pendant une heure « , commente le directeur artistique. Chez Bumble, nous considérons que l’£il est plus précis que le ciseau. Nous essayons de voir au-delà de la coupe. Si la cliente doit patienter et se faire pousser les cheveux, nous le lui disons aussi. L’honnêteté est essentielle.  » Quatre techniques de base sont mises en £uvre, mais la force de ses stylistes, c’est leur capacité à analyser ce qui fait que chaque personne est unique. Une fois le contact établi, les cheveux seront travaillés au rasoir ou aux ciseaux, en quatre variantes : deux  » bobs  » et deux dégradés (long et court). Chez Bumble, on change de tête pour un prix variant entre 80 et 250 euros.

Sept – les soins. Après 25 ans dans le métier, Michael Gordon a décidé de lancer sa propre gamme de soins pour les cheveux en 1990. Pour ce spécialiste, la chevelure est l’extension naturelle du cuir chevelu. Associé aux laboratoires de la marque Estée Lauder, il a développé une série de traitements  » car en tant que coiffeur, je me sens responsable de la santé capillaire de mes clientes « , affirme- t-il.  » Bb Therapy « , disponible en Europe dans la boutique ultrabranchée Colette à Paris, se décline en cinq gammes : réparatrice, hydratante,  » volumisatrice « , équilibrante et structurante.

Huit – l’accueil. Michael Gordon voulait que son salon englobe tous les sens du terme : qu’il soit un salon de coiffure certes, mais aussi un salon de rencontres, un salon de thé, un salon de lecture. Au huitième et dernier niveau de la maison Bumble, les 1 500 m2 sont un peu la  » Grand-Place  » de la planète imaginée par Michael. Ce penthouse de rêve sert de hall d’entrée, de salle de réception pour les cocktails et les soirées, d’espace pour les défilés, de boutique pour les produits de la marque et de café.  » Nous voulions quelque chose de luxueux et de moderne à la fois, précise Michael Gordon. Nous y avons ajouté le luxe de l’espace . » Visionnaire et altruiste, l’homme a su donner corps à ses idéaux les plus fous, tout en gardant les pieds sur terre :  » Ma philosophie a toujours été de me concentrer non pas sur ce que je faisais, mais sur ma manière de le faire.  » D’étape en étape, la petite bulle Bumble s’envole toujours plus haut dans les sphères inexplorées de l’espace coiffure.

Elodie Perrodil

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