Les deux chocolatiers belges s’affrontent le temps d’une joute amicale menée à leur insu. Le thème ? Le macaron, gâteau-souvenir par excellence d’un week-end à Paris.

DARCIS

Les forces en présence ? Fils du Pays de Herve, Jean-Philippe Darcis affiche un profil davantage  » régional de l’étape  » . Son implantation majoritairement axée sur la Wallonie et Bruxelles en témoigne. Ceci ne l’a pas empêché de conquérir des titres prestigieux, tel que celui d’Ambassadeur du chocolat belge – une distinction qu’il porte à vie – ou une médaille d’or en 2002 – catégorie Pièce en Chocolat – à Las Vegas. Sa spécialité ? La ganache – soit le mélange chocolat et crème – à laquelle il attache un soin tout particulier.

La gamme ? Quinze macarons – faisant 5 centimètres de diamètre – que le chocolatier envisage comme le prolongement de son approche très Modern Chocolate.

Audace ? Sur une échelle de 10, on placera le curseur de l’audace sur 4 pour Jean-Philippe Darcis. L’ensemble de la gamme étant dominé par des classiques en forme de valeurs sûres tels que chocolat, framboise, pistache ou citron. Les parfums qui sortent du lot sont lait d’amande, fraise-coquelicot, chocolat-passion ou nougat.

L’objet du test ? La Box Macarons Collection, soit un coffret reprenant vingt-quatre macarons.

Le packaging ? Il faut avouer que la boîte jaune dévoilant les macarons à la lumière du jour traîne un peu la patte.

Le prix ? 32 euros.

Le petit blind-test entre amis ? Trois enfants et quatre adultes par une douce nuit d’été.

Verdict ? Auprès des enfants, Darcis remporte sans aucune hésitation tous les suffrages. Goûts évidents en lien direct avec la saveur originale ainsi qu’enchaînement croquant-moelleux ont conquis les jeunes palais.

MARCOLINI

Les forces en présence ? Pierre Marcolini fait valoir un méchant pedigree. Outre ses boutiques nationales – Bruxelles, Anvers, Knokke, Liège… -, l’homme est présent en France, au Japon, au Koweït et en Grande-Bretagne. Pour certains, ce développement est incompatible avec l’esprit d’artisan et de passionné qu’a toujours prôné le chocolatier originaire de Charleroi… Un sentiment renforcé par l’arrivée de Nestlé dans le capital de la société.

La gamme ? Vingt-cinq macarons – faisant 3,5 centimètres de diamètre – que le chocolatier envisage comme autant de  » petits animaux de compagnie « .

Audace ? Réputé pour être une tête chercheuse du goût, Pierre Marcolini ne pouvait se contenter d’ânonner les classiques, façon vanille ou framboise. Du coup, il a aussi signé six macarons inspirés par des boissons alcoolisées : Cuba Libre, Limoncello, Cointreau, Punch Coco, Mojito et, en guise de nouveauté 2011, le Daiquiri Fraise.

L’objet du test ? The Complete 25 Collection, soit un coffret reprenant vingt-cinq parfums différents.

Le packaging ? Rouge, noir… et imbattable. Avec Yan Pennor’s comme directeur artistique, Marcolini surclasse tout le monde.

Le prix ? 30 euros.

Le petit blind-test entre amis ? Quatre adultes et trois enfants par une douce nuit d’été.

Verdict ? Auprès des adultes, Marcolini remporte tous les suffrages, sans aucune hésitation. Taille avenante, texture tout en finesse et surtout balade hors des sentiers battus du goût ont conquis les palais millésimés.

PAR MICHEL VERLINDEN

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