En attendant le C-Max programmé pour la fin de l’année, Ford revoit en profondeur sa gamme de grands monovolumes S-Max et Galaxy. Deux modèles construits en Belgique, dans l’usine de Genk. Hormis les traditionnelles modifications cosmétiques (feux de jour à LED, nouveaux phares ou encore apparition de barrettes chroméesà), on remarquera surtout l’apport d’équipements dernière génération : caméra de recul, système anti-angles morts, limiteur de vitesse, accès et démarrage mains-libresà L’intérêt principal de ce restylage de milieu de carrière réside toutefois dans le remaniement complet des motorisations. Le précédent 1.8 l TDCi 125 cv quitte le catalogue au profit du 2.0 l TDCi dorénavant proposé en trois niveaux de puissance : 115, 136 et 163 cv. Bénéficiant de nombreuses améliorations techniques, ce moteur d’origine PSA se révèle souple et surtout discret. Dans ses versions les plus puissantes, il anime avec brio les imposants monovolumes. Les versions 136 et 163 cv peuvent, en outre, dorénavant s’équiper d’une boîte automatique à double embrayage Powershift. Pour les clients intéressés, Ford propose d’ailleurs d’oublier le supplément de prix de 1 750 euros jusqu’à la fin du mois de mai prochain. Dommage qu’à l’usage cette boîte se révèle si peu réactive. Car si les changements de rapports sont effectivement rapides, la gestion de la boîte déçoit et impose souvent de recourir aux palettes manuelles. Pour l’anecdote, on signalera l’arrivée d’un nouveau moteur turbo essence 2.0 l (203 cv). Grâce à son couple maxi (300 Nm) disponible dès 1 750 tr/min, cet Ecoboost se révèle aussi agréable à manier qu’un gros moteur diesel. Offrant jusqu’à 7 places, les S-Max et Galaxy profitent de leurs dimensions importantes (respectivement 4,76 m et 4,92 m) pour présenter une habitabilité généreuse. Moins profilé, le Galaxy soigne mieux la garde au toit de ses passagers arrière. Dans les deux cas, les sièges escamotables dans le plancher s’avèrent rapides et faciles à manipuler. Sur la route, les monovolumes de Ford n’ont pas pris une ride. Dynamiques, voire sportifs, ils restent particulièrement agréables à piloter sur les petites routes. De quoi amuser le conducteur, tout en conservant un confort de marche agréable pour toute la famille.

Dynamisme du moteur

Diesel souple et discret

Habitabilité généreuse

Gestion de la boîte à double embrayage décevante

Qualité inégale des plastiques de la planche de bord

Position de conduite légèrement datée

Jean-François Christiaens

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