Le maître américain du thriller psychologique est partout. A l’écran, avec l’adaptation de » Ne le dis à personne « . Et dans les librairies, avec son nouveau pavé, » Promets-moi « . Nuit blanche et sueurs froides garanties. Weekend a retrouvé sa piste…
La dernière fois que vous avez pleuré ?
Quand ma chienne Chloe est morte. Le chien de François Cluzet dans » Ne le dis à personne » est inspiré de Chloe.
De quoi êtes-vous le plus fier ?
De mes enfants.
Le talent que vous aimeriez avoir et que vous n’avez pas ?
Des compétences musicales. Je ne sais ni chanter ni jouer d’un instrument.
Vous ne pouvez pas vivre sans…
Le sexe.
Votre odeur préférée ?
La brise marine.
Ecrire, pur plaisir ou accouchement douloureux ?
Les deux. Toujours les deux. Comme quelqu’un l’a dit : » Je n’aime pas écrire. J’aime avoir écrit. »
La pièce de votre maison où vous vous sentez le mieux ?
On l’appelle la » music room « . J’aime ses fauteuils club en cuir et sa cheminée.
Votre dernier achat compulsif ?
Un appartement à Manhattan.
Où trouvez-vous l’inspiration ? Dans les journaux ou dans vos cauchemars ?
Plutôt dans mes rêves en fait. Que je transforme ensuite en cauchemars. Ils ne sont parfois pas si éloignés les uns des autres…
Quel grand texte auriez-vous aimé avoir écrit ?
Aucun. Pour une raison très simple : ce n’est pas parce que j’aime et j’admire un texte que j’aurais aimé en être l’auteur. Je suis fait pour écrire ce que j’écris, ni plus ni moins.
De quoi avez-vous peur ?
De beaucoup de choses. Mais écrire est une bonne thérapie.
Vous écrivez plutôt le matin, la journée, la nuit ou tout le temps ?
Le matin, c’est le meilleur moment. Mais quand ça roule et que je suis en verve, je peux écrire 24 heures par jour.
Vos prochaines vacances, c’est où ?
Disney World ! On part dans deux jours !
Votre remède contre la déprime ?
Se relever. Que faire d’autre ?
Auriez-vous fait un bon flic ?
Non. Je n’aurais rien pu faire qui ressemble de près ou de loin à un vrai job. C’est pour ça que je suis devenu écrivain…
C’est quoi votre recette ?
Chaque page, chaque paragraphe, chaque phrase, je me demande : » Est-ce suffisamment prenant ? Est-ce que ce que j’ai écrit va prendre aux tripes ? » Si la réponse est non, je change jusqu’à ce qu’il en soit ainsi.
Le compliment qui vous fait chavirer ?
» J’aime vos livres. » Cela me touche à chaque fois.
La notoriété, boulet ou bonus ?
Bonus. Sans hésiter. Quand les gens se plaignent de la notoriété, très souvent, ils mentent.
Votre série télé préférée ?
The Simpsons.
Le thème de votre prochain livre ?
Il s’appellera » The Woods « . Paul Copeland avait 18 ans quand sa s£ur et trois autres adolescents ont disparu dans les bois sous sa surveillance. Aujourd’hui, vingt ans après les faits, Paul enquête dans une affaire de viol quand il tombe sur un indice qui pourrait bien lui apprendre ce qui s’est réellement passé lors de cette nuit tragique vingt ans plus tôt – et qui se révélera très éloigné de tout ce qu’il avait imaginé.
Votre type de femme : plutôt Hannah Arendt, Sharon Stone ou Hillary Clinton ?
Les trois.
Le sujet qui fâche ?
La religion. Gardez-la pour vous. Faites preuve d’un peu d’humilité.
Propos recueillis par Laurent Raphaël
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