Du 1er au 3 décembre prochain, Théâtre 140, à 1030 Bruxelles. Tél. : 02 733 97 08.

Le tango fascine, émeut, intrigue. Pour cette soirée pas comme les autres au Théâtre 140, plusieurs artistes et danseurs mordus de la discipline offrent au public des instants de rêve, dans l’univers décalé d’un tango déjanté ou sur une piste vibrant au rythme du tango, le vrai de vrai celui-là. Thomas Lebrun et Foofwa d’Immobilité – drôle de nom pour un danseur ! – donnent le coup d’envoi avec leur  » Un-Twomen-Show « , parodie drôle et tendre de cette danse. Ici, le couple s’est basé sur la notion de mimétisme, alternant les emprunts, plagiats et imitations de la danse. Une  » étude  » fouillée sur l’empreinte du tango à travers tous les chorégraphes modernes et contemporains. Sans oublier que le tango, à l’origine, se dansait entre hommes… Le couple  » s’en donne à c£ur gay  » dans ce tour du monde ludique des influences de la danse.

Arrive alors le  » Tango del Gato  » de Sandrine Laroche. Celle-là même qui monta, voici deux ans, un spectacle de tango avec dix danseurs argentins, présenté au Festival de l’Eau en France :  » Otango « .  » J’ai découvert le tango il y a quatorze ans, via un stage se souvient la comédienne et danseuse. Ce fut une révélation ! Je n’ai plus jamais décroché, j’ai dansé, dansé, notamment dans le spectacle « Pas à deux ». » Ce qu’elle montre ici, c’est le tango pur et dur, d’abord dansé par un couple de professionnels argentins, Paula Rubin et Mariano Galeano, ensuite interprété par plusieurs danseurs.  » Je voulais révéler les deux faces du tango : son côté très pro, très pur et son côté bal où chacun se lance « , évoque-t-elle. Ce qui lui plaît dans ces pas ?  » Tout le monde s’y frotte, il n’y a ni âge ni milieu social pour danser le tango. C’est l’exaltation des sentiments, la libération.  » Cette concrétisation d’un rêve de petite fille, Sandrine Laroche l’exprime sur scène où non seulement elle danse en couple avec Vincent Monelle mais où elle joue également, racontant son parcours et sa vision.  » Je voudrais donner envie à chacun de danser le tango. »

Il ne faudra pas le dire deux fois : si les jambes du public fourmillent, si les airs argentins le font trépigner d’impatience, place à la danse en direct, dès 22 h 30. Le DJ tango livre la scène aux spectateurs jusqu’aux petites heures. Et pour les débutants qui désirent s’initier auparavant, des cours de tango sont proposés dans le hall d’entrée, dès 18 h 30.

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