3 questions à Anne-Françoise Moyson, membre du jury du Weekend Fashion Award

Chaque jour jusqu’au 14 octobre, un membre du jury du Weekend Fashion Award répond à 3 questions sur cet événement. Aujourd’hui, c’est au tour d’Anne-Françoise Moyson, journaliste mode au Vif Weekend.

De vos yeux de professionnels, que représente pour un jeune designer le fait de remporter le Weekend Fashion Award ?

Les jeunes créateurs sélectionnés pour le Weekend Fashion Award sont tout frais : ils ont terminé leurs études en juin et sont lâchés dans la jungle depuis quelques mois seulement. Participer à notre concours, et le remporter, leur donne de l’élan, ce n’est pas rien. Et ils jouissent aussi d’une belle visibilité médiatique, remportent un prix de 10 000 euros et parfois décrochent même un job. Céline De Schepper par exemple, lauréate en 2010, a été engagée chez Ann Demeulemeester par Anne Chapelle, la CEO, qui siégeait dans le jury.

Quelle est la qualité primordiale pour un jeune créateur de nos jours pour réussir dans ce milieu ?

Il n’y en a pas qu’une. Mais une addition : il faut de l’exigence, de la patience, de l’acharnement, du talent, de la confiance en soi et en son talent, sans oublier la faculté de savoir former un duo avec un ou une partenaire qui gère parfaitement l’aspect financier et commercial.

Le Weekend Fashion Award est important pour les jeunes créateurs. Est-ce que les jeunes créateurs sont assez soutenus dans ce milieu ? Est-ce que vous avez des propositions pour les soutenir mieux ?
On peut toujours faire mieux, en matière de soutien. Et de la part des politiques, et de la part des médias et de la part des consommateurs. Faire preuve de plus de curiosité, par exemple, porter des créations signées par des jeunes gens formés dans nos écoles de mode et qui créent dans leur atelier, ou parfois dans leur salon, c’est vital pour eux.


Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content