5 raisons d’aimer le tandem formé par Rushemy Botter et Lisi Herrebrugh à la tête de Nina Ricci

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Parce qu’il est notre  » Most promising graduate « , Belgian Fashion Awards 2017

Rushemy Botter, en novembre 2017, sur la scène des Belgian Fashion Awards, organisés par le Vif Weekend, au moment de recevoir son prix
Rushemy Botter, en novembre 2017, sur la scène des Belgian Fashion Awards, organisés par le Vif Weekend, au moment de recevoir son prix© DR

Le 16 novembre 2017, lors de la première édition des Belgian Fashion Awards, Rushemy Botter était couronné de ce titre lors de la première édition des BFA, organisés par Le Vif Weekend, Knack Weekend, Flanders DC et MAD, qui récompensent les talents de la mode belge. Le jury de pro a eu le nez fin, qui mettait ainsi en lumière ce jeune homme formé à l’Académie Royale des Beaux-Arts d’Anvers et fraîchement diplômé, en juin de cette année-là.

2.

Parce que Rushemy aime les défis

Rushemy Botter
Rushemy Botter© SDP

Dès sa deuxième année d’études, à l’Académie, il se démarquait déjà. Dans le cursus, il est demandé aux étudiants de travailler sur les costumes historiques. Lui avait opté pour une vieille combinaison de plongée, avec le casque à hublot et les chaussures en plomb.  » Un choix atypique et un challenge technique qui ne lui faisait pas peur, se souvient l’une de ses professeurs Katarina Van Den Bossche. Il a contacté des clubs et des professionnels qui connaissent ce genre de matériel, il a cette ouverture d’esprit et cette capacité à oeuvrer avec d’autres. « 

3.

Parce que son grand talent s’est essentiellement concentré sur l’homme mais la suite nous réserve des surprises.

Sa collection de fin d’études, Fish or Fight, retravaillée avec sa compagne Lisi Herrebrugh pour se muer en première vraie collection rendait un hommage joyeux au style inné des Caribéens,  » célébrant la capacité des anonymes à embellir leur quotidien difficile en détournant des éléments trouvés.  » Cette fraîcheur contemporaine, ce style bourré d’hybridations, ces réappropriations géniales fondent un vestiaire riche et élégant. Le chapitre suivant de cette histoire de mode, chez Nina Ricci, vénérable maison fondée en 1932, promet d’être belle.

4.

Parce qu’à deux, c’est mieux.

Rushemy et Lisi
Rushemy et Lisi© DR

Et que Rushemy et Lisi forment un couple à la ville comme à la scène, qui sait ce que le vêtement veut dire. Elle est diplômée de l’Amsterdam Fashion Institute, ils ont installé leur petit studio sur les rives de l’Escaut, à Anvers, pour penser et lancer leur label baptisé Botter, auréolé de ce BFA et du Grand Prix du jury Première Vision du 33e Festival international de mode, de photographie et d’accessoires de mode à Hyères. Dans leur projet, bien en cours, il y aura au printemps une collection capsule pour Petit Bateau et également un projet de collaboration lancé à Hyères avec les Maisons d’Art de Chanel. Nul doute que l’accélération de leur carrière désormais parisienne provoquera des feux d’artifices.

5.

Parce que ce tandem vit, travaille et respire en parfaite symbiose.

Et qu’il vénère la broderie, l’ennoblissement et les détournements qui permet à leur amour du classicisme de se muer en ultra-contemporaine garde-robe. Désormais labellisée Nina Ricci.

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