La deuxième vie de Poiret

© MONDADORI

Nom inconnu du grand public, pourtant adulé des collectionneurs et amateurs de mode, la maison Poiret renaît de ses cendres. Un défi de taille puisque celle-ci, fondée par le Français Paul Poiret, avait totalement cessé de vivre, après le krach boursier de 1929. Avant de mourir dans un total anonymat, cet important couturier du début du xxe siècle s’était rendu célèbre pour avoir supprimé les corsets, porté aux nues l’esthétisme orientaliste et être un des premiers à avoir diversifié son business, avec des parfums et de la déco d’intérieur. Près de 90 ans plus tard, revoici la griffe sur les catwalks. En coulisses, oeuvre le fonds coréen Shinsegae International, qui a choisi la Belge Anne Chapelle comme CEO de la marque. A la création, on trouve la Franco-Chinoise Yiqing Yin, qui avait discrètement officié comme directrice artistique du label français Léonard, de début 2014 à fin 2015. En résulte une première collection pour l’automne-hiver 18-19 parfaitement exécutée. A contre-courant de la tendance actuelle qui fait la part belle à l’esprit streetwear, place ici à une élégance intemporelle, aux accents orientalistes et aux drapés sensuels. Le tout coloré de jaune, rouille et bleu vibrant.

C.PL

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