Belgique chérie: 10 bonnes raisons de soutenir la mode belge

1. Longue veste (1798 euros), Dries Van Noten - 2. Pantalon (179 euros), Gigue. - 3. Chemise (179 euros), Julia June. - 4. Sac Tempête (prix sur demande), Delvaux. - 5. Boucles d'oreilles (155 euros), Souvenirs de Pomme. - 6. Sandales en tissu (350 euros), Christian Wijnants. - 7. Veste sans manches (199 euros), her. © SDP / CAROLINE BISS

Le secteur du vêtement défend fièrement nos couleurs, par-delà les frontières. Nos créateurs font partie de la crème mondiale et notre savoir-faire est rarement égalé. Pour toutes ces raisons, et bien d’autres, il faut plus que jamais acheter belge. Et aider à la relance d’un pan entier de notre économie.

1. LES TONS

La vie en couleurs

Nos dressings osent le ton, bien au-delà du noir, du jaune et du rouge.

1. Longue veste (1798 euros), Dries Van Noten - 2. Pantalon (179 euros), Gigue. - 3. Chemise (179 euros), Julia June. - 4. Sac Tempête (prix sur demande), Delvaux. - 5. Boucles d'oreilles (155 euros), Souvenirs de Pomme. - 6. Sandales en tissu (350 euros), Christian Wijnants. - 7. Veste sans manches (199 euros), her.
1. Longue veste (1798 euros), Dries Van Noten – 2. Pantalon (179 euros), Gigue. – 3. Chemise (179 euros), Julia June. – 4. Sac Tempête (prix sur demande), Delvaux. – 5. Boucles d’oreilles (155 euros), Souvenirs de Pomme. – 6. Sandales en tissu (350 euros), Christian Wijnants. – 7. Veste sans manches (199 euros), her.© SDP

Une silhouette colorée de la collection Couture de Natan.
Une silhouette colorée de la collection Couture de Natan.© SDP / natan

Le mot de l’expert: Edouard Vermeulen, créateur pour Natan

« Natan est réputé pour ses couleurs. Dès le départ, à l’époque où la mode était au noir, je me suis dit que, en tant que maison de couture, il fallait apporter une forme de fantaisie. J’ai donc privilégié, hiver comme été, les demi-teintes. D’autant que mes clientes me confient que leur mari ne les apprécie guère en noir. Nous l’avons donc remplacé par du marine, que j’appelle navy. J’aime l’associer avec l’ivoire, pour sa fraîcheur. J’apprécie aussi le vert mousse et l’orange. Nous créons nos tissus pour donner une touche personnelle et raffinée dans les unis et dans quelques imprimés, 20% pas plus, car l’uni est un peu belge. Il n’y a aucune différence de goût entre le Nord et le Sud, seule la météo influence les envies: dès qu’il y a une belle lumière, les femmes s’ouvrent à la couleur… »

2. LE SURRÉALISME

Ceci n’est pas belge

Dans l’abécédaire surréaliste belge, à côté des grands noms de la poésie, de la peinture, de la littérature et du cinéma, on trouve ceux de la mode.

Belgique chérie: 10 bonnes raisons de soutenir la mode belge
© SDP / DELVAUX

On le sait, la mode tutoie l’art, elle plonge donc aussi ses racines dans ce mouvement subversif, né au lendemain de la guerre 14-18, qui cherche l’union du réel et de l’imaginaire. Dès ses débuts, avec la maison Norine, portée haut par Paul-Gustave Van Hecke et Honorine Deschrijver qui se posèrent en promoteurs du surréalisme belge et de René Magritte, affichiste et ami qui vit ses oeuvres trôner dans leur salon de couture bruxellois. Depuis, les Belges ont inventé une mode inattendue, souvent en lutte contre les idées reçues et aux ramifications artistiques fécondes. Martin Margiela, en chef de file, s’est emparé de la garde-robe pour mieux la déconstruire. Avec toujours deux niveaux de lecture, où s’allient le visible et l’invisible. Dans un élan plus littéral, l’humour en filigrane, Delvaux est pris la main dans le sac, dès 2015, avec sa collection hommage à Magritte. « Je veille dans la mesure du possible, disait le peintre, à ne faire que des peintures qui suscitent le mystère avec la précision et l’enchantement nécessaire à la vie des idées. » Cela vaut aussi pour nos créateurs.

3. LES ATELIERS

Made in Belgium

A l’heure actuelle, il est rare de lire « Made in Belgium » sur une étiquette. Pourtant, certaines maisons produisent dans notre pays et possèdent même leur propre atelier. La marque de bijoux Wouters & Hendrix est l’une d’elles. Quinze orfèvres travaillent dans son atelier d’Anvers. Katrin Wouters raconte.

Chaque pièce qui sort des ateliers de Wouters & Hendrix présente ces imperfections typiques d'un travail manuel de qualité.
Chaque pièce qui sort des ateliers de Wouters & Hendrix présente ces imperfections typiques d’un travail manuel de qualité.© SDP / we are oskar

Quels avantages un atelier belge offre-t-il?

Pour nous, le choix de produire en Belgique a toujours été délibéré. En effet, cela nous permet de mieux contrôler la qualité. En restant à Anvers, nous pouvons suivre l’atelier comme il se doit: la matière, le métal et tous les détails doivent être impeccables. Il est impossible de pouvoir parler la même langue si les bijoux sont fabriqués quelque part en Asie. Le travail manuel représente une très grande partie de nos créations, il rend chaque exemplaire unique. Si on produit à la machine, ces imperfections fortuites sont complètement inexistantes. Nous voulons que l’aspect artisanal soit décelable. Pour ce faire, notre présence à l’atelier est requise. Nous pouvons intervenir rapidement et chercher des méthodes plus efficaces. L’avantage d’une production à Anvers est que nous pouvons aussi aider nos clients rapidement. En cas de perte ou de bris d’un élément de bijou, nous pouvons y remédier.

La production en Belgique est-elle rentable?

En fait, oui. Jusqu’à présent, cela a toujours été réaliste. Bien entendu, il faut toujours bien analyser les possibilités d’économies en rendant la production plus efficace et en l’optimisant. L’éventuel supplément de prix lié à la production ici n’a pas d’incidence sur la qualité que nous fournissons. Les clients apprécient la qualité et notre service et ne nous ont jamais donné l’impression qu’il y avait un déséquilibre.

Avez-vous dû fermer l’atelier en raison du coronavirus?

La production a été mise à l’arrêt quelque temps. Nous avons dû réfléchir à la manière de reprendre en toute sécurité, avec des effectifs réduits. A présent, nous commençons à retrouver nos marques, notamment grâce à un système permettant à nos quinze orfèvres de travailler de façon sûre et confortable, et ça, c’est le plus important.

4. LES ÉCOLES DE MODE

Un vivier de jeunes talents

Nos établissements de mode ont la cote par-delà nos frontières. Une relève dans laquelle les maisons de couture aiment puiser. Trois jeunes expliquent ce que ce diplôme signifie pour eux.

Samuel Quertinmont
Samuel Quertinmont© Liesbet Peremans

Samuel Quertinmont, La Cambre mode(s), Bruxelles, 2019

« La Cambre est exigeante envers ses étudiants, mais c’est justement ce qui rend cette école si exceptionnelle. La qualité qu’elle fournit est connue tant en Belgique qu’à l’étranger. C’est pourquoi je peux affirmer qu’elle m’a ouvert certaines portes. Ainsi, en ce moment, je travaille sur les précollections de Saint Laurent. »

Quinten Mestdagh
Quinten Mestdagh© komono

Quinten Mestdagh, académie Royale des beaux-arts, Anvers, 2019

« C’est surtout l’excellence, exigée par cette école, qui ouvre des portes. Lors d’entretiens d’embauche, les employeurs étaient impressionnés par les portfolios convaincants. Ce sont des études intensives et très exigeantes qui demandent énormément d’investissement, mais c’est payant. Après mes études, j’ai fait mon stage chez Balenciaga, qui m’a ensuite offert un emploi au département couture. En ce moment, je travaille sur leur nouveau projet. »

Federica Di Leo
Federica Di Leo© SDP

Federica Di Leo, académie royale des Beaux-Arts, Anvers, 2018

Après avoir décroché mon bachelier, j’ai travaillé une année pour une entreprise à Milan. Ensuite, je suis retournée à Anvers pour préparer mon master. Tout de suite après, on m’a proposé un emploi de print designer et fabric researcher chez Prada. Le défilé de fin de master m’a offert plus de visibilité; les mails ont afflué. Sans l’école, je n’aurais pas eu autant de demandes et de propositions d’emploi. »

5. LE LIN

L’effet chiffonné

Le meilleur lin du monde se trouve chez nous! Et c’est une bonne nouvelle, car ce textile à l’aspect froissé, qui a fait jadis la fierté de notre pays, s’est débarrassé de son image « vieillotte ».

Belgique chérie: 10 bonnes raisons de soutenir la mode belge
© SDP / marie méro

Nous devons cette qualité à la longue histoire de cette matière, au climat propice à sa culture et au travail artisanal. Pour Sarah Popelier, responsable communication auprès de Libeco, une société belge qui en produit, « comme nous tissons du lin depuis longtemps, nous avons acquis une grande expertise. De nombreux producteurs sont des entreprises familiales qui transmettent leurs connaissances de génération en génération ».

Ce textile fin et aéré est connu pour ses nombreux avantages: il ne retient pas la chaleur, absorbe l’humidité et la rejette immédiatement. Il est jusqu’à trois fois plus résistant que le coton et extrêmement durable. De plus, son aspect froissé plaît tant aux maisons de couture qu’aux clients. « L’effet chiffonné accentue son caractère décontracté. Le lin est un magnifique matériau naturel pur qui se caractérise par un côté naturellement désinvolte. Le lin requiert un design minimal; c’est le matériau qui fait presque tout », précise Marleen Eyckerman, créatrice d’Améline by Mayerline.

« Pour nos collections d’été, nous recourons régulièrement au lin, ajoute Nancy Lefebre, head of styling chez Marie Méro. Ces vêtements sont agréables à porter, surtout à la belle saison. Ce matériau aéré ne fait pas transpirer. La couleur est, elle aussi, très belle. Sa teinture lui confère un look doux et naturel. Il convient parfaitement à un pantalon plus ample, à une robe nouée à la taille ou à une jupe longue. »

Sur les podium: Christian Wijnants

C’est incontestablement le roi de la maille. Son talent pour le tricot artisanal lui a valu le prix international Woolmark 2013, celui de l’ANDAM en 2006 et le Swiss Textiles Award en 2005. Depuis l’année dernière, Christian Wijnants conçoit, outre une collection complète pour femmes, une ligne de tricot pour hommes.

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© imaxtree

6. LE TRICOT

Reine maille

Les Belges raffolent de la maille. Dès lors, il n’est pas étonnant qu’elle fasse partie de l’ADN de nombreuses griffes belges. Le mot de l’expert Annique Van de Broek, spécialiste maille chez Terre Bleue.

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© SDP / terre bleue

« Le point de maille typique est une succession de petits « v » visibles à la loupe. Contrairement à une étoffe tissée, le processus de design commence avec un seul fil. C’est seulement après avoir déterminé le type de maille et sa densité que l’on peut envisager le design. D’où la nécessité de connaissances techniques pointues. Heureusement, on n’en manque pas en Belgique. Les usines de la région de Saint- Nicolas, spécialisées dans la production de tricot, ont fermé leurs portes, mais le savoir-faire est resté. La maille a toujours fait partie intégrante de l’ADN de Terre Bleue. Nous allons toujours plus loin. Nous ne nous contentons plus du cardigan ou du pull classique, mais réalisons aussi des jupes, des pantalons, des robes et, depuis peu, des chemises en maille. Il existe une infinité de possibilités, pour l’hiver comme pour l’été. Un tricot brut, un cardigan oversized sur une petite robe estivale, n’est-ce pas magnifique? Comme le tricot sera toujours douillet et facile à entretenir, les Belges l’adorent. »

7. LES COUPES

La forme au féminin

Ann-Christine Bouckaert, troisième génération de femmes à la tête de Caroline Biss, entreprise familiale fondée en 1963.

Howlin', 135 euros - Ginger, 129,95 euros - CKS, 79,99 euros - Xandres, 129 euros - Terre Bleue, 99,90 euros
Howlin’, 135 euros – Ginger, 129,95 euros – CKS, 79,99 euros – Xandres, 129 euros – Terre Bleue, 99,90 euros© SDP

Vous revendiquez la féminité comme ADN de votre collection. Pourquoi?

On a débuté avec des robes pour des clientes féminines qui aimaient cela. Ensuite, dans les années 80, avec la lutte pour la liberté et l’émancipation, le total look est arrivé dans la collection et l’on a poursuivi cette idée de féminité, mais contemporaine.

« Si un article n’est pas Caroline Biss à 100%, cela sème la confusion, une identité forte est la clé du succès », dites-vous. Quelle est cette identité?

L’exercice que nous faisons chaque saison consiste à déterminer quelles sont les tendances adéquates pour Caroline Biss et lesquelles ne le sont pas. Ces dernières, je ne les veux pas dans la collection. Certes, parfois ce n’est pas clair, il faut laisser des ouvertures mais si la tendance est à un style minimaliste, très Ann Demeulemeester, nous savons que ce n’est pas ce que la cliente vient chercher chez nous.

Qu’est-ce qui, pour vous, importe le plus? La coupe, les matières, la portabilité, le confort, la contemporanéité…

Le tout, à un juste prix. C’est notre philosophie. A chaque étape de la confection, il faut que ce soit juste: si les boutons ne sont pas bien cousus, la cliente ne sera pas contente. Même si la pièce est parfaite à 99%, elle ne se souviendra que de ces boutons… Nous faisons nos prototypes en Belgique, la production dans nos deux usines en Bulgarie et la maille à Hong Kong. Nous contrôlons tout, afin de garder notre niveau de qualité. Nos tissus viennent en grande partie d’Europe, d’Italie, de France, d’Allemagne et d’Asie, du Japon, de Corée et de Chine. Nous travaillons avec les mêmes fabricants depuis des années. Et nous proposons des vêtements différents, de sorte qu’en les combinant, chacune parvient à créer sa silhouette.

La femme Caroline Biss est-elle belge?

Elle l’est, puisque le produit est belge mais elle est aussi assez internationale parce qu’en réalité, ce type de femme existe un peu partout. Si on observe les différents marchés, les meilleures pièces, celles qui ont le plus de succès, sont partout les mêmes. La femme Caroline Biss suit la mode mais interprète les tendances à sa façon. Elle travaille généralement mais elle n’a pas un budget illimité, elle veut dès lors jouer avec sa garde-robe. Et nous répondons à ces besoins. D’autant que tous les corps sont différents. Et que nous les respectons.

« Une silhouette qui surprend et qui répond aux besoins: le jumpsuit fait partie de cette catégorie. »© SDP / CAROLINE BISS

8. LA DURABILITÉ

Le choix de l’écologie

Une silhouette de la collection Furore.
Une silhouette de la collection Furore.© SDP / HUGO THOMASSEN pour furore

Administratrice déléguée de Flanders Fashion Design International, englobant les marques Furore, Julia June, Amania Mo et her, Veerle Baert a rejoint le programme Close The Loop du Flanders DC pour définir la stratégie durable de son entreprise.

Pourquoi avez-vous choisi cette voie?

Sans durabilité, il n’y a pas d’avenir digne de ce nom. Pour nous, elle est étroitement liée à la qualité, gage de longévité de nos vêtements. Nous n’avons pas de prise sur le rythme de plus en plus soutenu du secteur de la mode. De plus, il est essentiel de tenir compte de la dimension humaine en réhabilitant la notion de respect du processus de fabrication. Il y a fort à parier que le pull en laine que vous portez est le fruit du travail d’une quarantaine de personnes: du berger à la vendeuse. En y réfléchissant, trouvez-vous normal que ce pull ne vaille plus que la moitié de son prix après seulement six mois? C’est peut-être une goutte d’eau dans l’océan, mais cela ne nous empêche pas d’avancer dans ce sens. Il en va de ma responsabilité en tant qu’être humain et entrepreneuse. Heureusement, nous ne sommes pas les seuls à vouloir changer les choses.

Qu’avez-vous déjà mis en place?

Maintenant, nos cintres sont en pulpe de bois et en plastique recyclé. La prochaine étape est de les récupérer dans nos boutiques après chaque saison. Il en va de même pour nos catalogues. Comme les clients ont tendance à en emporter un et à le jeter dès le lendemain, nous avons demandé à nos vendeurs de nous communiquer le nombre exact de revues nécessaires afin d’éviter le gaspillage. Nous sommes allés rechercher les catalogues non distribués dans les boutiques Julia June, et ils ont été transformés en blocs-notes. Ce sont des petites choses qui font la différence. A plus grande échelle, nous sommes tous conscients de l’importance du choix des tissus et du lieu de fabrication. 80% de notre collection sont confectionnés en Europe. Furore étant un nouveau label, nous bénéficions d’une vaste marge de manoeuvre. Par exemple, comme nous estimons qu’il n’est pas nécessaire d’élargir et d’innover constamment, nous avons lancé une collection toutes saisons « never out of stock ». L’idée est d’adopter petit à petit une approche durable pour les autres marques aussi.

Quel est le défi majeur d’après vous?

Je me casse souvent la tête à propos du transport. Où se trouve l’équilibre entre les achats en ligne et en boutique? Sur ce plan, le consommateur est souvent gâté: il s’attend à ce que sa commande soit livrée dès le lendemain, et ce, gratuitement. Ce modèle est non seulement intenable, mais aussi irresponsable. Combien de camionnettes supplémentaires envoyons-nous sur nos routes déjà bien engorgées? Chez Furore, nous avons supprimé les retours gratuits. Tout le monde devra s’y adapter. Commander dix pièces pour, dans le meilleur des cas, n’en garder qu’une seule, ce n’est plus possible.

Coup de pouce

Belgique chérie: 10 bonnes raisons de soutenir la mode belge
© SDP

Notre pays dispose d’une industrie créative prodigieuse, qui a traversé une période difficile. Flanders DC lance une campagne pour donner un coup de main au secteur, de manière à stimuler les gens à acheter belge. Le public est invité à dessiner, colorier ou peindre sur sa main le slogan et à partager la photo sur les médias sociaux, avec le hashtag #j’achetebelge. Et ce pour inciter son entourage à miser sur nos marques. Ces réalisations sont visibles sur le site de la campagne.

9. LES GRANDS NOMS

Top mondial

Ils sont en couverture de la presse internationale et, depuis les coulisses, promeuvent notre petit pays dans le monde entier. Nos créateurs et professionnels de la mode font partie du top planétaire. Certains s’illustrent depuis des années, montrant le chemin aux générations suivantes. Voici dix noms qui comptent, parmi tant d’autres.

Willy Vanderperre (à gauche), photographe pour Prada et Vogue, entre autres.
Willy Vanderperre (à gauche), photographe pour Prada et Vogue, entre autres.© getty images

Raf Simons, créateur du label éponyme et codirecteur créatif de Prada.
Raf Simons, créateur du label éponyme et codirecteur créatif de Prada.© getty images

Inge Grognard, visagiste et make-up artist de Balenciaga, Vetements, etc.
Inge Grognard, visagiste et make-up artist de Balenciaga, Vetements, etc.© getty images

Dries Van Noten, créateur, un des membres les plus accomplis des Six d'Anvers.
Dries Van Noten, créateur, un des membres les plus accomplis des Six d’Anvers.© getty images

Walter Van Beirendonck, créateur et directeur de l'Académie d'Anvers.
Walter Van Beirendonck, créateur et directeur de l’Académie d’Anvers.© getty images

Peter Philips, creative and image director de Christian Dior Make-Up.
Peter Philips, creative and image director de Christian Dior Make-Up.© getty images

Geoffroy van Raemdonck, CEO de magasins de luxe et de l'e-store Mytheresa.
Geoffroy van Raemdonck, CEO de magasins de luxe et de l’e-store Mytheresa.© getty images

Anthony Vaccarello, directeur artistique Femme et Homme chez Saint Laurent.
Anthony Vaccarello, directeur artistique Femme et Homme chez Saint Laurent.© getty images

Hanne Gaby, top et, depuis 2017, activiste intersexe.
Hanne Gaby, top et, depuis 2017, activiste intersexe.© getty images

Etienne Russo organise avec Villa Eugénie des défilés pour Chanel, Hermès...
Etienne Russo organise avec Villa Eugénie des défilés pour Chanel, Hermès…© getty images

10. LE NOIR

Sombre désir

C’est la couleur du deuil, mais aussi de l’élégance, celle des Goths et des Belges. Ann Demeulemeester en a fait sa marque de fabrique, et Haider Ackermann ou Olivier Theyskens, « le prince gothique », déclinent également régulièrement ce non-ton.

Haider Ackermann
Haider Ackermann© IMAXTREE

Olivier Theyskens
Olivier Theyskens© IMAXTREE

Ann Demeulemeester.
Ann Demeulemeester.© IMAXTREE

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