Birkenstock tourne le dos à Amazon, qu’elle accuse d’être « complice » de la contrefaçon

. © Reuters

Le patron de Birkenstock, le célèbre fabricant allemand de sandales, a accusé le géant américain de la distribution Amazon d’être « complice » des vendeurs de produits contrefaits tolérés dans ses magasins en ligne.

« La vérité, c’est qu’Amazon tire profit des contrefaçons. Il encaisse aussi une commission auprès des vendeurs de fausses copies », a dénoncé Oliver Reichert dans une interview au magazine allemand Der Spiegel paru vendredi. « Pour nous, Amazon est complice », a-t-il ajouté.

C’est cette raison qui a poussé l’entreprise familiale à décider de ne plus commercialiser ses produits chez Amazon Europe à compter de janvier prochain.

En janvier dernier, Birkenstock avait déjà mis un terme à sa relation commerciale avec Amazon USA, après s’être plaint à plusieurs reprises.

La société, dont les origines remontent à presque 250 ans, est mondialement connue pour ses chaussures très confortables et prisées des fashionistas. Installée en Rhénanie-Palatinat, dans l’ouest de l’Allemagne, elle emploie environ 3.800 salariés et se présente comme « le plus gros employeur de l’industrie allemande de la chaussure ». Elle commercialise ses produits dans environ 90 pays sur les cinq continents, dans des magasins physiques mais aussi dans sa propre boutique en ligne.

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