Début des défilés haute couture à Paris
Les défilés haute couture automne-hiver 2014/2014 ont démarré dimanche après-midi à Paris, avec une maison bien installée, Atelier Versace, et deux créatrices françaises Stéphanie Coudert et Fred Sathal, de retour après des années d’absence.
Une trentaine de défilés, dont ceux des célèbres maisons Chanel, Dior, Valentino, sont inscrits au calendrier. Cinq jours de shows sont organisés dans quelques-uns des plus beaux lieux de Paris. De nombreux défilés sont également prévus dans le « off », en marge des présentations officielles.
À côté de ces illustres maisons, trois noms apparaissent. Fred Sathal, qui revient après huit ans d’absence des défilés parisiens, a ouvert le bal avec une collection très applaudie conçue « comme un parcours à travers les plis de l’âme ».
Concrètement, les 36 modèles de la créatrice marseillaise constituent une garde-robe dans un esprit minéral et presque cosmique, entièrement brodée recto et verso, et sillonnée de fils, de sequins, de paillettes, le tout relevé de teintures artisanales qui jouent avec la lumière. Beaucoup de mini-robes mais aussi des tops sur du denim couture couleur nuit, des caftans en tulle ou de crêpe de soie et aussi une mini-cape de magicienne ornementée. Pour les grands froids, Fred Sathal ne craint pas de proposer un incroyable poncho composé uniquement de queues de renards.
Stéphanie Coudert, « couturière particulière » depuis dix ans dans sa boutique atelier du quartier populaire de Belleville à Paris, devait prendre le relais. La maison Dice Kayek clôturera les défilés le 10 juillet.
Contrairement aux collections prêt-à-porter, qui donnent lieu à des fashion weeks à New York, Londres, Milan et ailleurs, la haute couture est exclusivement parisienne. C’est un club très select, qui compte une vingtaine de membres seulement.
La haute couture est une appellation juridiquement protégée, avec des critères stricts. Les modèles doivent par exemple être conçus par le créateur permanent de la maison et exécutés dans ses propres ateliers, qui comprennent un minimum de 20 salariés.
Les vêtements, qui nécessitent des dizaines, voire des centaines d’heures de travail, atteignent plusieurs dizaines de milliers d’euros.
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