Dolce & Gabbana, une marque qui disparaîtra à la mort de ses fondateurs

Les deux stylistes italiens, liés au delà du couple qu'ils formèrent. © Reuters

Les stylistes Domenico Dolce et Stefano Gabbana, créateurs de la marque Dolce & Gabbana, n’entendent pas vendre leur maison, soulignant qu’après leur mort personne ne prendra leur suite, ont-ils confié dans un entretien au quotidien Il Corriere della Sera publié jeudi.

« Une fois que nous serons morts, nous serons morts. Je ne veux pas qu’un designer japonais commence à dessiner du Dolce & Gabbana », a affirmé Stefano Gabbana.

« Quand nous nous sommes quittés (en tant que couple, NDLR), nous nous sommes dits qu’il était mieux de tout diviser, parce que si je prenais un coup sur la tête, lui le lendemain se serait retrouvé avec, par exemple, ma cousine qui n’y connaît rien, et aurait ruiner l’entreprise. Nous avons créé un trust qu’aucun de nous deux ne peut toucher », a-t-il ajouté.

Domenico Dolce a précisé qu’ils avaient « refusé toutes les offres d’achat ». « Tu peux avoir tant d’argent, mais si tu n’es plus libre, que fais-tu? Tu ne vas pas au cimetière avec un cercueil plein d’argent ».

L’argent, « je n’ai pas le temps de le dépenser. Je suis toujours occupé à travailler! Cela m’est égal de devenir plus riche, mon objectif est d’avoir du succès », a noté pour sa part Stefano Gabbana, interrogé sur son rapport à l’argent.

Les deux hommes ont expliqué être liés de manière exceptionnelle, même s’ils ne sont désormais plus en couple. « Encore aujourd’hui, ce qui est à moi est à lui, et ce qui est à lui est à moi (…) Nos compagnons le savent: si cela te convient, c’est bien, si cela ne te convient pas c’est la même chose », a expliqué Domenico Dolce. « Si un amour naît quand on est jeune – pour moi ce fut la première expérience, pour lui la première histoire d’amour – il est pur, total », a-t-il ajouté.

D&G défilera pour la première fois à New York cette semaine.

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