Fashion Week de New York : La minute « ce n’est qu’un au revoir »

Même si l’on entend toutes les langues à New York (on dit qu’ici, près d’un habitant sur deux ne parle pas l’anglais à la maison), le français était particulièrement représenté dans la foule qui se pressait ce samedi matin au Lincoln Center pour assister au défilé Lacoste.

Le fait que le directeur artistique signait son dernier opus pour la griffe n’était sans doute pas pour rien dans cette sur-représentation frenchie. Que les Parisiennes se rassurent, Lemaire ne déserte pas pour autant la scène modeuse tricolore puisqu’on sait qu’il servira la maison Hermès à partir de l’hiver 2011 et ce suite au départ de Jean Paul Gaultier, qui, jusqu’à présent, en assurait la direction artistique parallèlement à sa marque éponyme.

Mais revenons à nos crocodiles : pour l’heure, ce samedi, il était encore et toujours question de Lacoste et de sa vision du sport chic. D’entrée de jeu, le blanc (parfois combiné au noir), le short et le mythique polo, en version classique ou mini-robe, rappellent les origines de la marque. Comme souvent dans les collections estivales signées Lemaire, la couleur qui claque (jaune d’or l’été dernier, corail en 2011) vient ensuite donner un accent particulièrement frais et joyeux aux silhouettes, même quand elles se font plus urbaines.

Un joli salut final donc que ce défilé, également marqué par le lancement de la toute première collection de bijoux Lacoste, signée du designer français Christophe Pillet. Samedi, les journalistes ont eu droit à un preview, sous forme d’un bracelet manchette déposé sur chaque siège. Délicate attention, je le dirai à Pillet, que je rencontre demain.

Delphine Kindermans

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