Fashion Week: La fourrure, invitée vedette de Milan

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En guise de préambule au défilé Dolce & Gabbana, une vidéo montrant le travail de création des deux stylistes italiens. Entourés de leur équipe, on les voit dessiner, draper un mannequin, coudre… Images en noir et blanc, comme pour accentuer l’aspect tradition et savoir-faire d’une maison seulement vieille de 20 ans. Les petites mains ne sont pas oubliées: leur portrait de groupe apparaît en fin du show, principalement dédié à l’ADN de la griffe et au tailoring. Le final n’est d’ailleurs composé que de dizaines de petites vestes ajustées, toutes différentes les unes des autres. Frissons.
Avant cela, les deux créateurs ont revisité leur répertoire – une tendance safe et sage, vue un peu partout. Dentelle apposée au-dessus d’une robe en satin, pièces de lingerie, jupes droites, rouge, noir…
Pas mal de tweed aussi, que l’on retrouve sur des robes drapées ou sur des tailleurs fortement inspirés de Chanel. Niveau accessoires, la prochaine collection hivernale de Dolce & Gabbana est composée de classiques escarpins noirs, de grands sacs rigides, mais aussi de quelques détails amusants, comme ces petits portes-monnaies qui s’accrochent à l’extérieur du sac ou ces casques stéréo dorés. Sourires.
Le même grand sac et les mêmes escarpins bicolores ont circulé sur toutes les silhouettes du défilé Iceberg. Un show rempli de tweed, d’imprimés tartans, de gris et de framboise, de motifs imprimés fleuris (qui ne sont pas sans rappeler ceux de la collection printemps-été 2010 de Prada), de jeux de volumes et de découpes dans le dos… Les chevelures des tops étaient regroupées dans un chignon. Une tendance beaucoup vue ailleurs, quand les cheveux ne sont pas simplement laissés lâchés.
Pour fêter les 40 ans de sa griffe, Roberto Cavalli a opté pour le mélange d’un look hippie chic (les grandes robes blanches évasées) et d’un vestiaire de sauvageonne chic et choc. De la fourrure en masse, un foulard autour du cou, des imprimés animaliers sur de la mousseline de soie, des queues de vison qui pendent à la ceinture, des couleurs sable et terre… Une collection à l’image de l’ADN de la maison italienne.
Une collection hivernale dans la continuité, pour Marni. Toujours beaucoup de couleurs, un travail sur la coupe (comme la version modernisée de la mythique veste Bar de Dior, ici en photo), des contrastes de matières, des pièces twistées, des découpes arty… On applaudit.
A retenir pour son vestiaire automne-hiver 2010-2011 : le tailleur bermudas. A porter avec ou sans les imprimés géométriques colorés, chers à Marni. En option ? La paire de chaussettes portées au dessus d’un bas chaussette, sans oublier les escarpins et le sac coordonnés.
Pour le soir, les imprimés disparaissent, au profit du noir. Quelques très jolies little black dress à retenir, qui jouent sur les effets de transparence et les profonds décolletés en V.
La saison hivernale convient particulièrement à Missoni, maison italienne qui a fait de la maille sa raison d’être. Cette fois, l’inspiration tourne autour du choc des cultures. Quand l’Afrique rencontre l’Écosse ; le folk, le punk ». Tout un programme. Concrètement, cela donne à nouveau des superpositions, de magnifiques looks tricotés à la main, des patchworks de motifs et de couleurs douces, quelques touches de fourrure…
On croque complètement pour ces cols, d’inspiration Massaï. Qu’importe si le froid revient l’hiver prochain, nous serons parées ! Retrouvez toutes les photos de défilés sur Catwalk Weekend
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