Dolce mystique

Catherine Pleeck

Des silhouettes largement inspirées par l’intérieur d’une cathédrale au style byzantin. Est-ce l’arrivée prochaine d’un nouveau pape qui donne à Dolce & Gabbana des envies bigotes? Pas certain, tant cet univers fait incontestablement partie de l’ADN de leur griffe. Toujours prompt dès qu’il s’agit de clamer leur amour pour la Sicile, le duo italien n’a pas failli à la règle, pour sa collection automne-hiver 13-14.

C’est la Cathédrale de Monreale qui a cette fois servi de point de départ à leur réflexion, et plus particulièrement ses mosaïques byzantines, réalisées à la fin du 12e Siècle. Pour recréer le même effet sur leurs robes, sacs, bijoux et chaussures, les créateurs ont eux aussi fait appel à des artisans hautement qualifiés, pour placer, lentement et précisément, chacune de ces petites pièces et pierres, les unes à côtés des autres. En résultent de riches enluminures posées sur des tenues à la coupe sobre.

Mis à part ces incrustations, ce show a dévoilé des pièces plus sobres, comme de magnifiques tailleurs gris chiné à la coupe rétro. A l’instar de plusieurs autres shows milanais, le public a pu repérer plusieurs robes à la ligne A (chère à Christian Dior), ainsi que des silhouettes en forme de sablier. Il y avait également quelques touches de dentelle noire, rouge et blanche, une matière adorée de Dolce & Gabbana. Et, comme toujours, un final magistral, synonyme de glamour à l’italienne.

C.PL. ?

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