Indress: serial drama

Wies Schulte aime la vie, ses enfants, dessiner des robes et/ou des pantalons, laisser son « chéri » filmer sa collection griffée Indress, avec un accent toujours décalé.

Wies Schulte aime la vie, ses enfants, dessiner des robes et/ou des pantalons, laisser son « chéri » filmer sa collection griffée Indress, avec un accent toujours décalé. Elle est passée par l’Académie d’Anvers, à la fin de l’autre siècle, puis par le studio de Jean-Charles de Castelbajac et celui de Kenzo. En décembre 2001, elle s’est affranchie pour créer un sac qui fit un malheur, la base d’une future garde-robe bien à elle. Depuis Wies Schulte propose chaque saison un condensé « compact, lisible et parfaitement conçu » de vestes, chemises, pantalons, robes, jupes et accessoires « sans surplus et sharp ». Quarante-six pièces parfaites, dans des crêpes de laine ou de soie, du mohair ou de la fourrure. Et dans une gamme de coloris peu utilisée. « La couleur c’est mon chouchou », dit-elle, en pensant à son vert amande, son jaune citron, son rose poudré. C’est tout cela, plus ses inspirations qui font penser à Romy Schneider pour l’élégance, que le réalisateur Frédéric Guelaff filme avec son sens inné de l’image légèrement surnaturelle. The dutch room est donc le deuxième épisode de ces « serial drama » qu’ils affectionnent : un court-métrage comme un OVNI pour romancer cette saison de Indress, tourné dans un camping à mobile homes avec deux filles effrontées, des robes à rêver, des accessoires de plumes et de pastilles, la neige qui tombe et le livre du mystérieux Doctor Love, propice à toutes les rêveries, lequel fait écho aux préoccupations de ses héroïnes – l’amour, toujours. Le bel élan.

A.-F.M

Cliquez sur l’onglet VIDEO ci-dessus pour visionner le film The dutch room

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