Jean Paul Gaultier et Madonna, les deux font la paire (en images)

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Aurélie Wehrlin Journaliste

Le créateur français Jean Paul Gaultier et Madonna, c’est une longue histoire humaine mais aussi de création. Retour sur cette collaboration et cette amitié qui lient ces deux enfants terribles depuis la fin des années 1980.

Jean Paul Gaultier et Madonna, les deux font la paire (en images)
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1 – En 1990, Madonna débute sa mythique tournée Blonde Ambition, mais aussi sa collaboration avec Jean Paul Gaultier. Elle y revêt le fameux corset aux bonnets coniques, que Gaultier avait à l’origine conçu au début des années 80 pour exprimer sa vision libre de la sexualité féminine. Cette pièce est devenue une véritable icône en soi et a permis à Jean Paul Gaultier d’accéder à une reconnaissance très grand public. Ce fameux corset a de nouveau défrayé la chronique en 2012, lors d’une vente aux enchères chez Christie’s à Londres où un acheteur anonyme l’a acquis pour la somme rondelette de 38.000 euros.

Jean Paul Gaultier et Madonna, les deux font la paire (en images)
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2 – Autre pièce de Jean Paul Gaultier pour le Blond Ambition Tour. Madonna portait une pièce similaire, combinant vestiaire féminin et masculin, dans le clip d’Express Yourself, sorti un an plus tôt.

Jean Paul Gaultier et Madonna, les deux font la paire (en images)
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3 – Jean Paul Gaultier et son frère Christopher en 1990, lors du vernissage d’une expo à Paris.

Jean Paul Gaultier et Madonna, les deux font la paire (en images)
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4 – Les deux amis à une fête à Paris, en juillet 1990, après trois représentations à guichet fermé au stade de Bercy pour Madonna.

Jean Paul Gaultier et Madonna, les deux font la paire (en images)
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Jean Paul Gaultier et Madonna, les deux font la paire (en images)
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5 – Les images de Madonna montant les marches du Festival de Cannes en 1991 en sous-vêtements. Cette autre tenue, mini-jupe plissée-chaussettes hautes est aussi une création de Jean Paul Gaultier.

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6 – En 1992, au gala de l’amFAR au profit de la recherche contre le sida, le duo défile côte à côte. Rien de particulier jusqu’au moment où Madonna retire sa veste et dévoile aux yeux du monde sa poitrine nue, parfaitement mise en valeur par Gaultier.

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7 – En octobre 1994, la chanteuse américaine défile pour Jean Paul Gaultier.

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8 – Madonna aux Grammy Awards 1999. Le kimono rouge et les chaussures à semelles compensées imaginés par Gaultier et inspirés du roman Mémoires d’une geisha, d’Arthur Golden, apparaissent aussi dans le clip Nothing Really Matters. A l’époque, Madonna rapprochait son destin de celui des geishas, à la fois privilégiées et prisonnières.

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9 – Pour la tournée Drone en 2001, Gaultier esprit punk et kilt écossais. Le motif tartan sera remplacé après le 11 septembre par un kilt reprenant le motif du drapeau américain.

10 – Madonna en janvier 2006, au premier rang du défilé haute couture de son ami.

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11 – Pour ouvrir son Confession Tour en 2006, Gaultier s’inspire de la passion de la chanteuse pour les chevaux – passion qui lui a coûté quelques côtes un an plus tôt. Sur scène, les danseurs ont pris la place des équidés sous la cravache de la chanteuse.

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12 – Encore une fois, le Vatican accuse Madonna de blasphème pour son Confession Tour. Pour ce qui est de Gaultier, il ne connait pas là ses meilleures heures, notamment pour le choix des couleurs.

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13 – La version 2.0 du corset au seins coniques de Gaultier, pour la tournée MDNA, en 2012.

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14 – Une création inhabituellement sobre de Jean Paul Gaultier pour Madonna, pour la première de W.E. à Londres en 2012, relatant l’idylle entre Wallis Simpsons et Edward VIII.

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15 – Pour le fameux gala du Met (ou Costume Institute Gala) dont le thème était en 2018 Heavenly Bodies. Des croix, des chapelets, autant de symboles issus de l’imagerie catholique, revisitée par Gaultier pour Madonna, elle-même très subversive vis-à-vis de la religion.

Les débuts d’une amitié vieille de plus de 30 ans.

Un soir de la fin août 1989, au sortir d’un concert de son Who’s That Girl Tour au Parc des Sceaux près de Paris, durant lequel Madonna a jeté sa petite culotte dans le public. Ceci fait, elle file au Privilège, annexe du célèbre Palace, en plein coeur de Paris. Jean Paul Gaultier, qui commence à se faire un nom sur la scène fashion et fan de la première heure de la chanteuse, est sur place. Bien décidé à rencontrer son idole, mais définitivement intimidé, il missionne un ami dans le carré VIP de la star pour jouer les entremetteurs. Madonna, qui connait déjà son travail, accepte de le rencontrer. Ils passent la nuit à danser, à s’étourdir dans ce haut lieu des nuits parisiennes des eighties. Et telle Cendrillon, Madonna regagne les États-Unis dès le lendemain. Deux mois plus tard, la pop star appelle l’atelier de Gaultier pour lui demander qu’il imagine les tenues pour sa prochaine tournée. Le fameux Blonf Ambition Tour et son corset légendaire. Une amitié était née.

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