La broderie, the new chic

© Jean Bon
Kathleen Wuyard
Kathleen Wuyard Journaliste & Coordinatrice web

Qu’elle soit engagée ou purement décorative, il y a bien un qualificatif qu’on ne peut plus associer à la broderie, c’est « ringarde ».

Si elle touche parfois au kitsch, c’est désormais de manière voulue et assumée, et le passe-temps favori de votre (arrière-)grand-mère est désormais le medium de choix d’une nouvelle génération d’artistes qui se piquent de marier traits délicats et messages percutants. Lesquels seront réunis mi-mars pour Mauvais coton, le premier festival bruxellois dédié à la broderie contemporaine et artisanale.

L’occasion de s’offrir l’une ou l’autre oeuvre textile, mais aussi de s’initier à la discipline, l’artiste liégeoise Jean Bon (photo) proposant un atelier « On mélange pas les torchons et les bichons » pour apprendre à broder son chien fétiche sur un essuie de cuisine. Parmi les autres créateurs présents, on notera également Pieter Pain Saucisse, La fille du pont ou encore Sanguine et ses créations qui insufflent un nouveau souffle aux vêtements vintage.

Mauvais coton, L’Usine, 40, rue du Doyenné, à 1080 Bruxelles. Facebook: « Mauvais coton » Festival. Les 19 et 20 mars.

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