L’americana-chic d’Axelle Red pour JBC.

Axelle Red présente une collection de 20 pièces pour JBC. Du chic, de l’americana, de la simplicité. Rencontre.

C’est habillée d’un costume gris à imprimé python qu’Axelle Red a dévoilé sa collaboration avec la chaine belge JBC. Elle avait convié la presse, personnalités du showbiz et de la mode ainsi que quelques fans triés sur le volet, pour visionner le défilé, tourné sur la route 66 près de Los Angeles et projeté à 360° dans les studios AED à Lint. « Je voulais que cette collection me ressemble, mais qu’elle plaise aussi au grand public, confie l’artiste limbourgeoise. J’ai essayé de garder le chic et la qualité des vêtements que je porte moi-même. La collection est destinée aux femmes avec de la personnalité, des femmes fortes. Il y a de l’Americana, le style que je porte depuis le début, mais aussi de la simplicité. »

La collection de 20 pièces pour femme et fillettes est disponible dès aujourd’hui dans les boutiques de la marque. Rencontre avec l’auteur, compositeur, interprète, maman et désormais créatrice.

Vous êtes passionnée de mode depuis de nombreuses années. Comment cette passion s’est concrétisée en une vraie collection ?

Axelle Red : J’ai toujours été assez créative. Avec la musique, il fallait toujours l’image. Et pour moi, celle-ci doit correspondre à la musique que je crée. J’ai donc toujours été à la recherche de vêtements. Souvent, je les ai trouvés chez les créateurs belges, mais ils ont aussi travaillé sur mesure parce que j’avais des choses en tête, c’était un échange. À 15 ans déjà, je ne trouvais pas la robe que je voulais, alors je l’ai faite faire par une couturière. Quand j’étais adolescente cela m’arrivait souvent. Mais la musique est ma première passion et je faisais de la danse… Donc ça s’est arrêté là. Puis le Musée de la Mode avait entendu que j’avais une collection de vêtements plutôt impressionnante – les musées font parfois appel à moi pour leurs exposition, ce fut le cas pour Helmut Lang, par exemple. J’ai donc exposé au musée de Hasselt. C’est là que JBC a eu l’idée de me proposer une collaboration. Mais j’avais l’idée en tête depuis longtemps.

Qu’est-ce qui vous a décidé ?

Ils sont venus vers moi. J’ai trouvé cela chouette parce qu’ils me donnaient carte blanche. Ils mettaient à disposition toute leur expérience et leur expertise, ainsi qu’une équipe.

Comment avez-vous travaillé ?

En réalité, j’ai fait plus que ce qu’ils attendaient de moi. Au départ, l’idée était de créer des t-shirts. Mais je voulais une mini collection et surtout que tout soit combinable. Je voulais vraiment quelque chose de haut de gamme. Souvent, pour les grosses marques de prêt à porter, les photos sont impressionnantes, mais quand on prend le vêtement en main, on est déçu. Je ne voulais pas cela, j’avais envie que les pièces soient chics. Le tissu de ce costume, par exemple (NDLR : le costume gris au motif serpent), si j’avais eu le choix, je l’aurais fait en cuir ou en vrai serpent, mais on a malgré tout choisi un tissu de qualité. C’était le challenge des détails, des coupes, des tissus. Tout a été réfléchi. C’est ce qui fait la différence. J’avais l’expérience des beaux vêtements de créateurs et j’ai voulu apporter ce bagage dans cette collaboration.

Vous vous êtes inspirée de votre propre garde-robe ?

De ma propre garde-robe, de mon propre style et des choses que j’avais envie d’avoir. Même si j’ai encore d’autres choses en tête. Je trouve que cela correspond à mon style musical. Mais la collection va aussi à des femmes plus fortes, plus jeunes ou plus âgées. Mais de toute façon, j’ai décidé que je n’avais plus d’âge. Nous nous mettons des barrières. Une femme de 60 ans peut porter la combi bustier en jeans avec un foulard, par exemple, et rester chic. Mais pour que ça soit simple, il faut que les pièces soient bien coupées.

Pour cette collaboration, vous avez choisi une marque grand public. Vous avez aussi exposé votre collection privée à Hasselt l’an dernier. Pourquoi ressentez-vous le besoin de partager votre passion ?

Je ne sais pas, les choses viennent vers moi. Pour l’expo, comme on fait un best of de musique, c’était comme faire un best of de l’image. Les gens ne se rendent pas compte, ils se disent que je suis auteur-compositeur et interprète, mais je suis tellement plus que ça. Tout l’aspect image, c’est quelque chose que j’ai beaucoup géré moi-même. J’ai carrément réalisé des clips. À chaque fois que j’écris une chanson, il y a les vêtements qui vont avec. Cela fait partie de l’univers musical. Ça part de la musique, il faut écrire un album, trouver un concept et le mener jusqu’au bout. Trouver des pièces pour que tout soit cohérent. Pour cette collaboration avec JBC, j’ai travaillé de la même façon.

Propos recueillis par Marie Dosquet

www.jbc.com

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