Il y a peu, elles sentaient encore la naphtaline et symbolisaient, malgré elles mais à merveille, une certaine bourgeoisie. Et puis sans prévenir, en douceur, les perles ont fait leur come-back. On les a vues se décoincer, prendre du volume, s’afficher sur les catwalks, au bras, au cou, au doigt, aux oreilles et même en sac, puis, par contagion, se porter dans la rue, à tout âge et tous genres confondus, sans plus rien avoir à voir avec les trois rangs de mamie emperlousée.
On ne sait trop qui les a remises au goût du jour, mais elles sont là, et bien là. De la haute couture au prêt-à-porter en passant par la joaillerie jusqu’aux bijoux fantaisie. De Jean Paul Gaultier à Simone Rocha, de Dior à Armani qui la sème même sur ses accessoires de la saison. Elles sont donc revenues sur le devant de la scène, au top des accessoires, démémérisées, vraies ou fausses.
>>> Retrouvez l’intégralité de cet article dans Le Vif Weekend de ce 5 décembre 2014.
Réinvention du collier classique par le joaillier De Greef.
Gabrielle Chanel, l’avant-gardiste mêle les vraies perles et les fausses.
La perle royale, présentée par Cartier à la Biennale de Paris, « coeur rayonnant » d’une parure à transformations.
En Asie, comme ici à Pékin, dans les foires internationales, il faut pouvoir s?parer le bon grain de l’ivraie vu la profusion de marchandises.
Une simple idée, une double perle, un coup de génie « tribal » signé Dior.
Chez Chanel, on aime la nacre, surtout version XXL.
Contrastes tulle et nacre par Jean Paul Gaultier.
Cinq rangs, une déclaration d’amour à cette petite merveille de la nature, par Marie-France Vankueken.
Au printemps dernier, la créatrice irlandaise Simone Rocha rendait hommage à la perle.
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