Léa Peckre: Un sans-faute

Elle fait un parcours sans-faute, Léa Peckre : une grande distinction calligraphiée sur son diplôme de La Cambre mode(s), le premier prix ex-aequo du Weekend Fashion Award 2010 pour ses silhouettes inspirées baptisées Les cimetières sont des champs de fleurs et le grand prix l’Oréal Professionnel au 25e Festival de mode et de photographie à Hyères en 2011.

C’est pas mal pour une jeune femme qui n’a pas encore 30 ans, a fait ses classes chez Jean Paul Gaultier, Givenchy et Isabel Marant et finalisé sa première ligne de sacs et de petite maroquinerie haut de gamme chez De Gris.

L’occasion faisant le larron, et tout cela lui ayant  » donné des ailes « , Léa Peckre se lance à son nom avec une collection serrée – huit silhouettes – qu’elle présentera en octobre prochain durant la Fashion Week parisienne.

 » À micro échelle « ,  » sans financier « , avec un côté  » exclusif  » et forcément artisanal. Basée sur la théorie  » fascinante  » de la non ornementation de l’architecte Adolf Loos, composée de pièces lourdes, voire monolithiques dans un crêpe léger ou de dentelle végétale, essentiellement en version soir.

Car Léa a de la suite dans les idées, a découvert avec passion le tailoring, l’épure, le travail à l’intuition dans son salon transformé en atelier et pratique la découpe à la lame à cru avec un talent vraiment spectaculaire. Bon vent, Léa.

A.-F.M.

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