
Les 10 détails couture qui feront l’hiver
Cou fourré > Se protéger de l’hiver polaire, un jeu d’enfant. Suffit de parer son col de fourrure, vraie ou pas, chacune ses convictions (lire par ailleurs). On peut préférer la version Eskimo ou agneau, poils longs ou courts et même l’assortir à sa carnation ou à sa couleur des cheveux. Effet combustion garanti.
Pied nickelé > On ne renie pas la basket blanche qui depuis quelques saisons a acquis le statut de reliquat des années 80 à ressortir du placard. Revisitée par Céline, elle a tout pour plaire : la forme épurée, l’absence de lacets, la semelle tout confort, bref, c’est l’immaculée conception de la sneaker.
Petite tête >Le chignon a un double avantage : par un habile subterfuge (relevez la chevelure et tortillonnez-la plus ou moins serrée, plus ou moins coiffée sur le haut de la tête), il évite les » bad hair days » et donne d’un seul geste un air de danseuse qui fait toujours son petit effet. On peut l’aimer strict comme chez Hermès ou, comme chez Chanel, accompagné d’un bandeau noir très Brigitte Bardot.
Do it Yourself > Un foulard fin, une nuque gracile, trois petits tours et c’est joué. La mode a cela d’excitant qu’on peut aussi privilégier le fait maison, si l’on n’a pas le budget pour s’offrir un vestiaire Chloé, on se réapproprie l’allure » gentlewoman » imaginé par la créatrice Clare Waight Keller qui mêle le masculin et le féminin, le flou et le militaire avec brio.
Madonna > Un teint opalin, des sourcils redessinés, un trait d’eye-liner et une bouche rouge incandescente, voici le portrait d’une madone Dolce Gabbana. Il y a du Sud, de l’Italie et un peu de drame dans ce maquillage qui affiche son sex-appeal. A porter fièrement, avec ses bijoux de famille.
Un bijou sinon rien > Pour la décoration, un seul bijou fait l’affaire mais décalé, imposant, détourné, référencé. Stella McCartney revisite les perles, deux ranges tarabiscotés donnent de l’éclat au décolleté. Alber Elbaz chez Lanvin noue le cristal de roche sur lien de cuir et Hedi Slimane pour Saint Laurent serre les cous avec un collier grosse maille que ne renierait aucun punk qui se respecte. Au choix.
XXL > Une petite silhouette frêle engoncée dans son (trop) grand manteau, le contraste est parfait (voir aussi notre shooting). Impression de fragilité et de désinvolture, l’idée contemporaine de l’oversize perdure et s’invite dans toute la garde-robe, du pull-over au trench en passant par le caban, de Nina Ricci à Vêtements. Les traces laissées par Martin Margiela ne sont pas près de s’effacer.
Pastels en folie > Dans la gamme chromatique, je veux tous les pastels, à commencer par le rose – il a cela de délicieux que son effet dragée donne la pêche, même aux plus revêches. Mine de rien, par temps gris, mieux vaut afficher la déclinaison délavée de l’arc-en-ciel, du pink au bleu layette, en total look ou combinaison macaron, quand c’est girly, c’est joli. Surtout si c’est signé Miuccia Prada.
Les lunettes flashy > Les deux font la paire. Donatella Versace prône l’accessoire vitaminé et coordonné. On regarde passer l’hiver, d’accord, mais à travers les verres fumés de ses solaires aux couleurs qui claquent, les primaires avant tout. Faites le test » selfie « , vous serez convaincue.
Back to the eighties > La new wave emporte tout sur son passage, il n’y a dès lors plus qu’à se laisser entraîner. Et ne pas se contenter d’être une material girl à moitié : si les années 80 sont de retour, autant leur faire la fête. Chez Loewe, J.W. Anderson met donc l’accent sur la carrure, le cuir ennobli, les couleurs qui flashent, bleu cobalt compris, les manches chauves-souris et les assemblages hasardeux.
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