Les invités du gala Met s’emparent de la sous-culture gay pour rivaliser d’humour et d’exubérance

Law Roach et Zendaya, un conte de fée sur les marches du gala du Met © Getty Images

Lieu traditionnel de toutes les extravagances, le gala du Met, événement mondain de l’année aux Etats-Unis, s’est surpassé lundi, des quatre tenues successives de Lady Gaga à la robe chandelier de Katy Perry.

Ils avaient tous en tête le « Camp », le thème de la nouvelle exposition du Metropolitan Museum, qui doit inspirer, chaque année, les invités de ce dîner hors normes. Le « Camp », c’est l’outrance, l’humour, la défiance, une culture qui s’est structurée sous l’influence de la communauté homosexuelle des XIXe et XXe siècles.

Il n’en fallait pas plus pour pousser les curseurs bien au-delà de ce qui s’était jamais vu au gala du Met, pourtant théâtre de plus d’un coup d’éclat ces dernières années.

Arrivée la première après la grande prêtresse du gala, Anna Wintour, Lady Gaga a réalisé un numéro, avec danseurs, multiples montées et descentes des marches, mais surtout quatre tenues différentes, toutes signées Brandon Maxwell.

En mode effeuillage, elle est passé d’une immense robe rose dont les danseurs ont fait claquer la traîne gigantesque dans le vent, à une autre robe, de bal noire asymétrique, puis une robe fourreau rose, pour finir en sous-vêtements noirs et dentelle.

Les invités du gala Met s'emparent de la sous-culture gay pour rivaliser d'humour et d'exubérance
© Getty Images

Les quatre tenues étaient portées les unes au-dessus des autres, chaque transformation étant saluée par les cris de la foule amassée de l’autre côté de la Cinquième avenue. L’opération a pris, au total, environ 15 minutes, du jamais vu pour une montée des marches.

Les invités du gala Met s'emparent de la sous-culture gay pour rivaliser d'humour et d'exubérance
© Getty Images
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Les invités du gala Met s'emparent de la sous-culture gay pour rivaliser d'humour et d'exubérance
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Comme à chaque fois qu’elle est invitée, la chanteuse Katy Perry a également tiré son épingle du jeu, dans sa robe Moschino en forme de chandelier, illuminée par des ampoules.

Katy Perry
Katy Perry © Getty Images

Connue aussi pour ses audaces vestimentaires, une troisième chanteuse, Janelle Monae, a impressionné avec sa robe Christian Siriano à la physionomie cubiste, quatre chapeaux cordobes superposés et, sur un sein, un oeil qui bat des cils.

Janelle Monae
Janelle Monae© Getty Images

Fidèles à l’esprit « camp », les hommes sont peut-être même allés plus loin que les femmes sur le plan vestimentaire, lors de ce gala du Met qui fera date.

Accompagné d’Alessandro Michele, directeur de la création de Gucci qui avait dessiné sa tenue, le chanteur Harry Styles, co-président du gala 2019 avait choisi une combinaison très féminine au haut en tulle noire et jabot.

Harry Styles et Alessandro Michele
Harry Styles et Alessandro Michele © Getty Images

Couturier partenaire de la nouvelle exposition du Met avec Gucci, Alessandro Michele était lui-même en pantalon et chemise bouffante rose moiré.

Le designer italien avec également habillé, comme l’an dernier, le chanteur américain Jared Leto, qui portait une robe rouge rebrodée de pierreries avec, en accessoire, une réplique de sa propre tête, comme décapitée.

C’était là un clin d’oeil à la collection Gucci automne/hiver 2018, lors de laquelle Alessandro Michele avait fait porter à chaque mannequin une imitation de sa propre tête.

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