Joyaux, vêtements, bagages, souvenirs de tournages… La vente des effets de l’actrice chez Christie’s, à New York, du 13 au 16 décembre, promet d’être historique.
Vente en ligne, du 3 au 17 décembre, www.christies.com
Vente à New York, du 13 au 16 décembre.
Nul ne peut plus l’ignorer. La collection d’Elizabeth Taylor a fait le tour de la planète avant de rejoindre New York, où elle sera dispersée chez Christie’s- du 13 au 16 décembre. Or les célébrissimes joyaux de la star n’occupent qu’une journée de cette vente légendaire.
Que proposent les autres sessions? Tout! On vide les placards, on ouvre les tiroirs. Voici des vestes brodées à son effigie, des tenues griffées Dior, Valentino, Versace, Gianfranco Ferré, pailletées, perlées, acidulées- avec sacs assortis. Voilà des malles Louis Vuitton comme s’il en pleuvait, des costumes de scène, des souvenirs de tournage… Sans parler des lunettes, des pochettes, des sandalettes (pourquoi pas sa brosse à dents?) que ses fans vont tenter d’acquérir sur Internet durant deux semaines d’hystérie. On aime particulièrement les charm bracelets, croulant sous les breloques en or dont chacune raconte les amours, les enfants, les succès d’une grande comédienne. Celui qui est orné de petits poissons devrait appâter les natives de février, comme l’était Liz Taylor.
Les estimations? Qu’importe! Elles seront pulvérisées! Chaque fois qu’une vente aux enchères présente les effets personnels d’une célébrité- la duchesse de Windsor, Rudolf Noureïev, Jackie Kennedy-Onassis-, les groupies, les fétichistes perdent la raison. Rappelez-vous l’affaire Marilyn Monroe; un doux dingue déboursa 80 000 euros pour sa paire de mules garnies de fourrure. Oh, le coquin! Mais là n’était pas le pompon. La société Le Creuset racheta sa batterie de cuisine pour l’équivalent de 24 000 euros. Une manière de mitonner sa propre publicité.
Laure Colineau, LExpress Styles
