Maiyet: Le chic éthique

Éthique ou esthétique ? Pour Kristy Caylor, cofondatrice de la marque américaine Maiyet, il est possible de jouer sur les deux tableaux.

Férue de mode mais aussi engagée dans la défense des causes écologistes et humanitaires, cette Californienne a uni ses deux passions en 2010. Lorsqu’elle a rencontré Paul van Zyl, avocat sud-africain pour les droits de l’homme, et Gabriella Zanzani, styliste pour Calvin Klein, Céline et Ralph Lauren.

Ensemble, ce trio éclectique a décidé de se lancer. La philosophie du label ? Redécouvrir les racines artisanales du luxe pour les ancrer dans le XXIe siècle en prenant en compte la notion de développement durable. « On est l’anti-made in China, explique Kristy Caylor. Nous recherchons partout dans le monde des petits ateliers capables de fabriquer du luxe 100 % artisanal. Notre but est de promouvoir l’esprit entrepreneurial et l’emploi dans ces communautés avec l’espoir de rendre les femmes plus indépendantes », ajoute Paul van Zyl.

Mission accomplie avec l’ONG népalaise Nest, qui réinvestit 5 % des ventes dans la formation de son personnel et l’achat de machines pour ses ateliers situés en Inde, au Kenya, en Colombie…

Soies de Bénarès, bijoux de Nairobi : entre un chic négligé aux allures seventies et une féminité aventurière inspirée des années 20, le style Maiyet est tout terrain. Bonnes nouvelles : les ligne de prêt-à-porter et d’accessoires seront bientôt enrichies d’une collection masculine, et la griffe, jusqu’à présent vendue exclusivement chez Barneys à New York, débarque en Europe dès juillet prochain, chez Montaigne Market à Paris.

www.maiyet.com

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