La créatrice belge Marie Adam-Leenaerdt chez Stijl pour son « lancement mondial »
Vous n’étiez pas à la Fashion week de Paris pour découvrir la première collection de la jeune créatrice belge Marie Adam Leenaerdt? Rattrapez-vous chez Stijl ! À partir du 3 novembre, bienvenue dans la boutique la plus avant-gardiste du quartier Dansaert pour un « lancement mondial ».
Elles en rient toutes les deux, sans se la péter, elles ont baptisé ce mini-événement festif, « le lancement mondial ». À partir du 3 novembre 2023, Sonja Noël, propriétaire avisée, avant-gardiste et visionnaire de Stijl ouvre grand les portes de sa boutique bruxelloise de la rue Dansaert. Au menu : la découverte de la collection numéro 1 de la jeune créatrice belge Marie Adam-Leenaerdt.
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Ce n’est pas un hasard si ce « lancement mondial » a lieu là, avant même les géants du luxe que sont les e-shops Net-à-porter, Matches Fashion, Essens ou celui de Bergdorf Goodman: Sonja Noël est en effet la première à avoir acheté ses pièces pour les proposer en ses murs à ses clientes forcément intriguées, et assurément vite conquises. Une collection faite par une femme pour les femmes, cela compte.
Détournement de sens
Marie Adam-Leenaerdt, diplômée de La Cambre mode (s), promotion 2020, fait dans la référence et un peu dans la dérision. Elle s’empare d’objets du quotidien, une housse, une serviette de table, une banale boîte, un mange-debout, des archétypes. Elle en change le sens, les détourne, les traduit sur le corps en vêtements intemporels mais portables et confortables.
Pas de nom, pas de titre de collection, c’est un parti pris. Il ne s’agit pas d’ancrer les pièces dans une saison. Il s’agit pour elle de susciter la surprise, l’émotion, de traverser le temps et les générations. A contre-courant des tendances. La rigueur de la coupe, la précision de la construction, le luxe des matières en sont les meilleurs garants.
Un vestiaire multi-usage
A La Cambre Mode(s), à Bruxelles, Marie Adam-Leenaerdt a appris à interroger le vêtement, l’envisager en 3 D, le déconstruire et le reconstruire. Elle est de cette école-là, de ce terroir, de cette Belgique qui vit naître et éclore Martin Margiela. On sait l’importance de sa révolution.
Avec elle, la forme épouse la fonction. Dans son vestiaire, elle intègre le multi-usage : tout peut être porté différemment, selon les circonstances, l’heure, les lieux, les envies. Les jupes en lainage sont réversibles, les cache-cœur, versatiles, le sac et les cuissardes, trois-en-un.
Ses 29 silhouettes sont là pour durer, dans une gamme chromatique qui additionne le noir, le rose, l’ivoire. Marie Adam-Leenaerdt a posé les bases de son vocabulaire. Et on le découvre chez Stijl, en avant-première planétaire. Le moment idéal pour voir, toucher, essayer et adopter ce style sobre, conceptuel et intemporel qui fait office de manifeste mode. Que Marie Adam-Leenaerdt résume ainsi : « La mode est le reflet d’une époque. Tout comme l’art. La mode est le reflet d’un pays, d’une culture, d’une population. Elle parle d’actualité, elle sert à dénoncer, à résister et annuler tout projet signifierait céder, s’abandonner au mal et ne pas croire en la vie elle-même. »
Et s’il ne fallait craquer que pour une seule pièce, on choisirait le trench sans hésiter. Choix approuvé par la créatrice : « On peut le mettre sur tout, le ceinturer ou le porter large et ouvert, ne rien mettre en dessous, il s’adapte à toutes les situations… ». Et au bout du compte, chacune se l’approprie comme elle l’entend.
Lancement de la collection de Marie Adam-Leenaerdt chez Stijl, 74, rue Antoine Dansaert, 1000 Bruxelles. À partir du 3 novembre 2023. stijl.be
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