Nina Derwael, gymnaste: « Ma passion d’enfance est devenue mon métier »

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Nicolas Balmet
Nicolas Balmet Journaliste

Nina Derwael, notre médaillée d’or aux barres asymétriques des J.O. de 2020, sort une jolie collection de vêtements et d’accessoires sportifs avec Veritas. Malgré son forfait pour les Mondiaux qui se déroulent en ce moment à Anvers, la Belge garde le moral et répond à nos questions sur le vif.

La question qu’on vous pose le plus souvent?

« On me demande ce que je conseille aux jeunes enfants qui veulent faire de la gymnastique de haut niveau. Et je réponds toujours, même si ça semble évident, qu’il faut croire en soi et en ses rêves… tout en précisant que ça demande énormément de travail. »

Le sport que vous pratiquez… en pensée?

« La danse! Depuis que j’ai eu la chance de participer à la version flamande de Danse avec les stars (NDLR: qu’elle a remportée!), je m’y intéresse beaucoup. J’en ferai mon hobby quand j’aurai le temps et l’énergie… »

La collection signée Nina Derwael pour Veritas / copyright SDP

L’endroit dont vous n’êtes jamais revenue?

« Je suis obligée de répondre le gymnase. Je l’ai découvert à l’âge de 2 ans et demi, et depuis que j’ai 10 ans, j’y suis cinq jours par semaine, durant 30 à 35 heures. »

La célébrité avec qui vous aimeriez dîner?

« Zendaya. Elle m’a l’air à la fois décontractée, douce et accessible. »

Le plat qui vous ramène en enfance?

« Les lasagnes de ma grand-mère. Et je peux presque affirmer que ce sont des vraies lasagnes «de là-bas», puisque la sœur de ma grand-mère était mariée à un Italien! »

La collection signée Nina Derwael pour Veritas / copyright SDP

La chose la plus folle que vous ayez faite?

« Disons qu’après ma médaille olympique à Tokyo, tout est devenu fou. On m’a emmenée dans une fête organisée par mes fans dans ma ville de Saint-Trond, puis on m’a transportée en hélicoptère jusqu’à Ostende et, à peine une heure plus tard, j’étais invitée en direct dans un talk-show… Je me suis dit: qu’est-ce qui se passe dans cette vie? »

Un métier que vous auriez pu exercer?

« D’aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais voulu faire autre chose que de la gymnastique. Peu de gens peuvent dire cela, mais ma passion d’enfance est devenue mon travail. Je n’aurais rien pu faire de mieux. »

Ce qui vous saoule vraiment?

« Perdre mon temps dans un embouteillage ou dans la file d’un magasin. J’ai l’impression de devenir soudainement inutile. Et je dois avouer que quand ma patience est mise à l’épreuve sans que ce soit nécessaire, il m’arrive de me mettre en colère. »

L’appli de votre smartphone qui est le plus souvent ouverte?

« WhatsApp, que j’utilise pour communiquer avec ma famille et mes amis. C’est là que je «parle» le plus. En dehors de cela, mes proches ne m’entendent pas beaucoup, car je déteste téléphoner. »

La collection signée Nina Derwael pour Veritas / copyright SDP

Un mot pour vous décrire?

« Persévérante, je ne vois rien qui me corresponde mieux. Depuis que je suis toute petite, je suis une «fonceuse», ce qui a déterminé à la fois ma vie et ma carrière. »

Votre achat le plus bizarre?

« Je suis très mesurée dans mes dépenses, car j’ai toujours peur de faire un achat compulsif que je vais regretter dès le lendemain. Mais un objet me vient à l’esprit: un set de sushis à faire soi-même. Je ne l’ai jamais utilisé. Parce que, comme la plupart des gens, je préfère les commander ou les emporter. »

Ce que vous aimeriez faire, là, tout de suite?

« Là, à l’instant, je sors d’une séance d’entraînement. Donc j’ai juste envie d’enfiler mon legging et mon pull préférés, issus de la collection que je viens de créer moi-même et qui, très objectivement, sont vraiment confortables. Ensuite? Direction le canapé pour faire des câlins à mon chien… »

La collection signée Nina Derwael pour Veritas / copyright SDP

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