Paris Fashion Week : Louis Vuitton, Jean-Paul Gaultier et Dries Van Noten

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Pour Louis Vuitton, Paul Helbers invente le « bohémien digital ». Kesako ? « Un homme qui voyage autour du monde devant l’écran de son ordinateur », éclaire le directeur du Studio Homme. A l’heure où l’accès à l’information n’a jamais été aussi puissant, les frontières entre les esthétiques fondent comme neige au soleil créant un éclectisme vestimentaire planétaire inédit. D’où un défilé monde, où se mêlent les références, de l’Asie à l’Amérique du Sud. Comme sur cette silhouette habillée d’une chemise à col kaftan, accessoirisée d’une écharpe à motifs chinois et de sandales en peau de croco. En signe de ralliement à la grande tribu LV, des tatouages « monogramme » ont été réalisés par la star New Yorkaise du tatoo, Scott Campbell.
Belle déclinaison de l’éclectisme voulu par Helbers sur cette silhouette ultralégère mêlant lunettes pilote, sac 48h en denim, écharpe en jacquard de soie nouée à la taille et chemise army en soie.
Ou sur celle-ci avec ce foulard imprimé tatoo, qui confirme par ailleurs la déferlante du jeans l’été prochain.
Jean-Paul Gaultier, lui, nous emmène dans le Marrakech des années 1970, celui d’Yves Saint-Laurent, à qui ce show rend hommage.
Un voyage dans un Orient rêvé, saturé de couleurs chaudes et sensuelles. Que Gaultier mâtine de références à l’expressionnisme abstrait de Jackson Pollock.
Réinterprétation rock du saroual.
Sans marinière, un défilé Gaultier n’en serait pas un. Ici portée épaule nue, à la Jane Birkin.
Le show se termine avec quelques pièces à imprimés psychédéliques en 3D qu’il faut apprécier avec des lunettes. A ne porter donc qu’aux premières d’Avatar et cie pour qu’on remarque votre sens hallucinant du fun.
Chez Dries Van Noten, c’est le tachisme d’un Sam Francis ou d’une Joann Mitchell qu’on détecte sur les imprimés de cette chemise. Les rangers donnent un petit côté punk qui traverse tout le défilé.
C’est le talent de Dries de mixer les univers comme avec cette veste de costume et ce jeans tye and dye plutôt rock-and-roll.
Moins flagrante cette saison, les références ethniques se lisent en filigranes sur quelques looks plus sensuels. On adore ces sandales et cette veste en denim rehaussée d’empiècements en cuir.Visualisez toutes les photos des défilés milanais et parisiens sur Catwalk Weekend
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