Patricia Arquette, une égérie de (grande) taille

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Catherine Pleeck

Elle avait crevé l’écran dans l’extraordinaire film Boyhood (2014). Voilà Patricia Arquette qui se prête à un autre exercice : jouer les égéries pour la marque italienne Marina Rinaldi.

Sous l’objectif du talentueux photographe Bruce Weber, on la découvre épanouie, dans deux ambiances différentes. Dans une maison, entourée d’ados et d’enfants, où l’on devine les bruits, la joie, la vie. Mais aussi à l’extérieur, dans les bras de son amoureux, l’artiste new-yorkais Eric White (en photo).

Le choix pour l’actrice oscarisée n’a pas été fait par hasard par la griffe connue pour habiller les rondes. Plutôt que de mettre l’accent sur les tailles, le label préfère cette fois montrer que les femmes sont de retour, du moment qu’elles soient vraies, qu’elles aient confiance en elles, en leurs capacités, en leurs courbes. Et qui mieux que Patricia Arquette, elle qui n’a jamais cédé au compromis, durant ses trente ans de carrière, pouvait traduire un tel message d’authenticité?

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