Primark, la mode low cost qui abuse de ses employés?

© Reuters

Une étiquette comme un appel au secours secoue la marque irlandaise de fast fashion…

« Forced to work exhausting hours » (« forcé à travailler des heures épuisantes »). Voici ce qu’a découvert sur l’étiquette de sa robe à fleurs Rebecca Gallagher, cliente de Primark, au moment même où elle mettait ce vêtement à laver. « J’ai été étonnée en vérifiant les instructions de lavage de découvrir cette étiquette », a-t-elle déclaré au Evening Post.

« Pour être honnête, je n’ai jamais vraiment beaucoup pensé à la façon dont les vêtements sont produits. Mais ça m’a fait réfléchir à la manière dont nous accédons à un mode si bon marché. Je n’ose pas imaginer que mon petit haut estival a peut-être été produit par une personne épuisée, travaillant dans un de ces ateliers de misère à l’étranger ».

Cette cliente qui a alerté par téléphone Primark, a été mise en attente sans obtenir de réponse. Elle voit dans ces quelques mots un appel au secours, afin que les Britanniques prennent conscience de ce qu’il se passe. Mais l’origine de l’étiquette reste a déterminer: a-t-elle été cousue dès la production, ou bien en arrivant en Grande-Bretagne? Un mystère qui reste a élucidé, en gardant à l’esprit que tout a un prix, même la mode low cost. Et dans ce cas-là, les clients seront-ils d’accord de payer celui de la culpabilité?

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