Tommy Hilfiger: «Ces pièces deviendront des collectors»

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Tommy Hilfiger vient de faire son grand retour sur les podiums new-yorkais après des années d’absence. En plein air, avec un catwalk dont le papier argenté rappelait la mythique Factory d’Andy Warhol. Dans la foulée, le créateur américain nous a livré un entretien sans filtre, où il évoque notamment sa collection capsule surprenante avec le designer britannique Richard Quinn.

Comment l’idée d’une collaboration avec Richard Quinn est-elle née?

L’ADN de Tommy Hilfiger est le style preppy typique de la bonne société américaine. Avec Richard, nous avons créé une capsule qui nous emmène dans un autre univers. Nous lui avons montré ce que nous avons fait dans le passé et ce que nous faisons maintenant, et il a mis son propre filtre sur tout cela. C’est une collection disruptive parce qu’elle est différente de tout ce que nous avons fait auparavant. Je sais déjà que les jeunes gens présents dans le public du défilé se sont éclatés. Nous allons vendre cette collection, les gens mourront d’envie d’en posséder des pièces et elles deviendront des collectors.

Une des inspirations, cette saison, est Andy Warhol…

J’ai rencontré Andy dans les années 80. Il m’a fait visiter sa Factory et cela m’a laissé une énorme impression. Cela fait 37 ans que Warhol est une immense source d’inspiration. J’admire la façon dont il a su réunir des gens de tous les secteurs de la culture: mode, art, musique, cinéma, société… Il a vécu dans l’œil du cyclone de la culture pop. Avec mon label, j’ai toujours cherché à me rapprocher des musiciens, mais aussi des artistes, des acteurs, des sportifs. Ce sont ces connexions qui donnent son âme à ma marque.

Vous dévoilez également le nouveau monogramme Tommy, signé du designer Fergus Purcell.

Le temps était venu de mettre notre image à jour, et en particulier la façon dont nous envisageons nos logos. Vous pouvez utiliser un monogramme différemment, et beaucoup de gens aiment porter quelque chose de plus ou moins reconnaissable. L’un voudra un logo très identifiable, l’autre préférera que ce soit plus discret. Pour ça, un monogramme est idéal.

Et pourtant, votre logo drapeau est un classique…

Quand Phil Knight, de Nike, a commencé à utiliser le swoosh sans nom de marque en 1988, j’ai trouvé cela très inspirant. Maintenant, mon drapeau appartient à la liste des logos de mode les plus reconnus, et j’en suis très fier. Mais je veux aussi être fier de nos produits. Ils doivent toujours être meilleurs, de meilleure qualité, plus durables… Bref, rester dans l’air du temps.

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