Tendance: bière + sport = hashing

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Inventé en 1938 par des officiers britanniques en poste à Kuala Lumpur (Malaisie), le hashing s’inspire du jeu britannique victorien le Paper Chase – qui lui-même est inspiré de la chasse à courre. Le principe: faire du sport en éclusant des bières le lundi, et ce afin d’éliminer les excès du week-end.

Le hashing, codifié par un groupe d’officiers britanniques à Kuala Lumpur, visait à éliminer les excès du week-end en allant courir le lundi et en vidant également quelques bières.

Datant de la fin des années 1930, le phénomène est en train de revenir sur le devant de la scène, notamment en Angleterre où des groupes de « joggeurs-buveurs » se réunissent régulièrement. Les participants se décrivent eux-mêmes comme des « buveurs assoiffés de course ».

Le but n’est bien entendu pas de s’enivrer, mais plutôt de partager une activité sportive et de trinquer à la performance. La boisson énergisante est simplement remplacée par un demi ou une pinte, en fonction de la soif de chacun.

S’il a été prouvé que la bière n’était pas favorable à la récupération, une légende veut qu’Emil Zatopek, célèbre coureur tchécoslovaque, buvait de la bière durant ses compétitions.

Des clubs en Europe

De nombreux événements sont organisés de manière spontanée et ouverts à tout le monde. Si la Belgique n’a pas encore succombé au phénomène du hashing, des clubs se sont formés dans de nombreux pays d’Europe. On trouve ainsi un club à Munich et un autre à Londres. Les événements mondiaux ainsi que la plupart des associations pratiquant le hashing sont référencés sur le site gotothehash.net. Pour ceux qui préfèrent le vélo à la course à pied, le Hash House Bikers est un concept qui remplace le jogging par du cyclisme.

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