Le label « cimetière nature » attribué à 10 communes wallonnes

Cimetière de Saint-Symphorien à Spiennes, Mons © Belga Image

Le ministre wallon en charge de la nature, René Collin, a décerné jeudi après-midi à Ohain, dans l’entité de Lasne (Brabant wallon), les premiers labels « cimetière nature » à dix communes pilotes sélectionnées.

Enghien, Fléron, Froidchapelle, Huy, Lasne, Namur, Nivelles, Tenneville, Tintigny et Tournai constituent les dix communes pilotes de ce projet. Elles ont été sélectionnées parmi soixante candidates.

Dans le cadre du Réseau Wallonie Nature, dont l’objectif est de développer la biodiversité dans les activités humaines, les communes ainsi labellisées se sont engagées au travers d’une convention à modifier leur principe de gestion de l’un ou de plusieurs de leurs cimetières, en y favorisant le développement de la nature de façon à répondre aux critères du label « cimetière nature ».

Le ministre Collin invite les autres communes wallonnes à s’inscrire dans ce processus. Sur l’ensemble des dix communes pilotes, 37 cimetières ont reçu un label de niveau 1, 2 ou 3.

Le premier niveau de labellisation requiert essentiellement une motivation réelle concrétisée par quelques réalisations sur le terrain. Les niveaux 2 et 3 impliquent des réalisations progressivement plus importantes. Les objectifs de la convention visent différentes thématiques telles que la végétalisation la plus importante et variée possible au vu des contraintes de l’endroit, le développement de la biodiversité par le choix de plantes indigènes, la création d’une pièce d’eau naturelle ou le placement de nichoirs, la lutte contre les espèces invasives, une meilleure gestion de l’eau et des déchets, l’installation d’espaces de recueillement agréables et naturels, etc.

Les communes qui désirent rentrer dans cette dynamique bénéficient d’un accompagnement effectué par les asbl Ecowal et Pôle de gestion Différencié, toutes deux soutenues par la Wallonie. « En invitant la nature à prendre place dans les cimetières de Wallonie, les communes participent à la densification du maillage vert global, au développement du potentiel d’accueil de la vie sauvage, à la prise en compte de la biodiversité, à la préservation de la santé des citoyens et au respect de l’environnement. Ces espaces gérés différemment offrent ainsi des espaces et des plans d’eau nécessaires au développement d’espèces sauvages, et deviennent des lieux de recueillement et de ressourcement permettant de recréer un contact serein entre l’homme et la nature », a déclaré le ministre Collin.

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