Le Musée de l’Afrique gratuit le dernier week end de novembre avant sa fermeture pour 3 ans

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Avant sa fermeture pour trois ans de complète rénovation, le Musée royal de l’Afrique centrale (MRAC) sera accessible gratuitement le 30 novembre et 1er décembre. Plusieurs activités seront prévues à cette occasion.

La journée du samedi sera consacrée au départ de l’éléphant empaillé vers le Technopolis à Malines. Le dimanche prendra une note musicale avec des chants et danses du Burundi, des chants gospel de Zion, des chants polyphoniques et d’autres représentations d’artistes tels que Fredy Massamba, ont précisé les responsables du Musée.

Que se passera-t-il pendant la fermeture

Passé ce week-end, le musée fermera ses portes et deux mois seront nécessaires pour vider le bâtiment avant le début du chantier. L’objectif est de terminer les travaux à l’automne 2016. La rénovation prévoit notamment l’installation de l’air conditionné, la construction d’un restaurant et d’une boutique. « Cette rénovation était urgente. Le bâtiment public date de 1910 et les dernières grandes adaptations remontent à l’Expo 58 (…). L’infrastructure n’est plus adaptée aux nécessités d’un musée moderne », peut-on lire sur le site web du Musée.

Durant les travaux, la collection ne prendra pas la poussière. Plusieurs institutions des quatre coins du monde ont sollicité le prêt de pièces maîtresses, qui déménageront donc temporairement à New York, Los Angeles ou Paris.

Pendant la fermeture, toutes les activités de recherches et de service au public de l’institut scientifique se poursuivront à Tervuren. Si le MRAC accueille chaque année 170.000 visiteurs en moyenne, la partie « musée » ne représente que 25% des activités de l’institution.

Le projet de rénovation du musée avait reçu le feu vert du gouvernement fédéral dès 2006. Son coût atteindra environ 51 millions d’euros.

Le rafraîchissement du bâtiment du musée et la construction du nouveau pavillon d’accueil seront les premières réalisations visibles. Les travaux s’élargiront ensuite à l’ensemble du site avec les bâtiments qui hébergent actuellement les sections scientifiques.

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