Bourse de collection
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A Paris, la Bourse de commerce, un monument qui date, dans sa forme actuelle, de 1889, a rouvert ses portes. L’architecture originelle des lieux associe une colonne isolée de l’hôtel de Catherine de Médicis, des vestiges d’une halle au blé du XVIIIe siècle et une coupole de métal et verre. François Pinault, fondateur du groupe de luxe Kering, a fait appel au Japonais Tadao Ando, connu pour ses projets très minimalistes, afin de réhabiliter l’endroit et y créer le plus grand musée privé de la ville. L’homme d’affaires y expose, depuis le 22 mai, ses collections d’art contemporain. Les deux hommes se connaissaient déjà, l’architecte ayant transformé le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana à Venise en écrins pour les oeuvres du milliardaire. L’édifice étant classé, il a fallu imaginer une structure intérieure – un cylindre en béton de 30 mètres de diamètre et de 9 mètres de hauteur – qui abrite les expos, sur un modèle d’emboîtement gigogne. Une composition qui instaure radicalement un dialogue entre passé et présent.
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