Le juste prix
Grâce au prix plancher de sa Logan, la marque Dacia a rapidement marqué les esprits. Après avoir décliné sa berline vedette en break, la marque d’origine roumaine (rachetée par le géant français Renault) ouvre cette fois son catalogue à la Sandero, une voiture plus compacte. On appréciera en premier lieu son style largement plus consensuel, voire séduisant, que celui de la Logan. D’une longueur de 4,2 m (soit la taille d’une Peugeot 207), la Dacia Sandero affiche un volume de coffre record (320 l contre 270 l pour la Peugeot, par exemple). Elle marque également des points sur le plan de l’habitabilité grâce à sa banquette arrière suffisamment large pour accueillir trois adultes. Techniquement similaire à la Renault Clio de la génération précédente, la Sandero fait preuve d’un comportement routier agréable. Les mouvements de caisse se montrent juste légèrement plus amples en raison d’une garde au sol surélevée (+2 cm) et de débattements d’amortisseurs plus importants (la Sandero étant destinée à arpenter, dans certaines contrées, des réseaux routiers encore sommaires…). Côté position de conduite, les plus grands gabarits déploreront l’absence de réglage en profondeur du volant et une assise trop haute. Sur le plan mécanique, les deux moteurs essence actuellement proposés manquent un peu de » peps « . Le 1,4 l de 75 ch s’acquittera honnêtement de sa tâche, mais en conduite essentiellement urbaine. Le 1,6 l de 90 ch, plus vigoureux quant à lui, permettra tout de même d’envisager des voyages plus longs. Mais les » rouleurs » préféreront attendre le début de l’année prochaine pour profiter du couple du 1.5 l diesel (disponible en 70 et 85 ch). Philosophie Dacia oblige : la Sandero casse les prix. Elle est proposée à 7 950 euros. Avec un équipement, certes, basique (ABS et 2 airbags). Pour bénéficier de la direction assistée et du verrouillage central, il faudra opter pour la finition Ambiance (8 750 euros en 1,4 l et 9 250 euros en 1,6 l). Reste, enfin, la finition Laureate qui permet de goûter aux joies du » haut de gamme » (airbags latéraux aux places avant, verrouillage à distance, banquette arrière 1/3-2/3) tout en ne flirtant qu’avec la barre des… 10 000 euros ! (9 550 euros ou 10 050 euros).
+ Rapport qualité/prix imbattable
+ Volume du coffre et habitabilité
+ remarquables
+ Comportement routier prévenant
– Moteurs essence sans panache
– Position de conduite perfectible
– Certains équipements de confort
– indisponibles
Jean-François Christiaens
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