Nicolas Balmet

Édito | Cette fameuse Gen Z est difficile à cerner

Nicolas Balmet Journaliste

Il y a peu, Jodie Foster clamait que la génération Z était – en gros – une bande de fainéants illettrés. Levée de boucliers, bien sûr. Et parmi les répliques, un internaute rappelant à l’actrice que « les générations sont une construction et qu’il y a des variations humaines sans fin dans chaque groupe d’âge ».

Les études confirment : cette fameuse Gen Z est difficile à cerner. Car elle ne sait pas elle-même sur quel pied danser, hésitant entre l’optimisme et le pessimisme à une époque qui lui assène pandémie, guerres, réchauffement et adoration pour l’extrême droite.

Sauf que face à cette adversité, justement, les 15-27 ans auraient pris le parti de se montrer positifs… et créatifs dans leur volonté de redresser le navire. Devant des parents qui leur répètent que « c’était mieux avant » – formule qui mène précocement tout individu à la sénilité –, ils préfèrent se dire que ce sera mieux après tout ça.

Le verdict est imminent, puisqu’on va enfin découvrir ce que cette vague Z a dans le bide. Arrivée à l’âge adulte, elle s’apprête à envoyer les baby-boomers à la retraite. Des places vont donc se libérer dans les secteurs du travail, de la culture ou même d’un « lifestyle » en pleine éco-transition. Elle aura son mot à dire partout et se montrera aussi solide que les obstacles qu’elle affronte aujourd’hui. La première erreur de ses prédécesseurs serait de ne pas lui faire confiance. Traduction : parfois, Jodie, faut se taire.

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