Fanny Bouvry

Edito: Choix multiples

Fanny Bouvry Journaliste

Le sujet est délicat. Rien qu’en en discutant à la rédaction, nous nous sommes rendu compte qu’il pouvait même être clivant. Vivre avec ou sans mômes? Par la force des choses ou par choix… Et à partir du moment où l’on a franchi le cap de la descendance, reproduire l’expérience ou s’arrêter là? Par la force des choses ou par choix…

Dans notre société, l’option de l’unique rejeton semble néanmoins gagner du terrain. La moyenne en Belgique selon Statbel s’élève en effet à 1,6 bébé par femme, contre 2,71 il y a soixante ans! «Les parents d’aujourd’hui vont privilégier la qualité à la quantité, et préférer n’avoir qu’un seul enfant à qui ils peuvent tout donner», confie, dans notre magazine, le psychopédagogue Bruno Humbeeck. Une étude sur la santé mentale des ados, en Chine et aux Etats-Unis, relayée par The Guardian en janvier dernier, aurait même mis en avant le fait qu’avoir des frères et sœurs, surtout si les âges sont rapprochés, réduirait le bien-être.

Faut-il en déduire pour autant que le cocon à trois est le graal de toute famille? Certainement pas. Nos vies, nos choix, nos fratries – celles qu’on a vécues petits ou engendrées – sont aussi multiples qu’il y a d’individus et de raisons d’être et d’agir. Pour ma part, j’ai opté pour non pas un mais deux enfants uniques, car en fin de compte, ils le sont chacun à leur façon. De quoi mettre tout le monde d’accord sur la question.

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