Kathleen Wuyard-Jadot

Heureux les parés car ils peuvent refléter la lumière

Kathleen Wuyard-Jadot Journaliste

Qu’ils portent mal leur nom, les « accessoires » ! Certes, contrairement aux vêtements, on peut parfaitement choisir de ne pas en porter, mais ce serait se priver du rôle essentiel qu’ils remplissent. Pour certains, chaque bijou est un talisman, rendu magique par les souvenirs qui y sont associés. Pour d’autres, grigris et autres affiquets font office d’armure scintillante, comme une délicate cotte de maille qu’on enfilerait pour se protéger de l’âpreté ambiante.

Et puis, il y a celles et ceux pour qui les colifichets jouent tous ces rôles et plus encore : ils font office de médiateur avec leur corps. Quand celui-ci refuse de se conformer à l’image qu’on se fait de lui, contrairement au reflet, le bijou ne déçoit jamais. Quels que soient le ressenti, le poids affiché sur la balance ou le camouflet infligé par le miroir, une boucle d’oreille sera toujours à la bonne taille, comme un collier s’attachera à tous les cou(p)s. Voir bijoux et accessoires comme quelque chose de futile implique de ne jamais avoir eu besoin de recourir à leurs pouvoirs magiques.

C’est une chance, mais ceux pour qui les accessoires sont essentiels ne sont pas en reste – heureux les parés car ils peuvent refléter la lumière.

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